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Un bac étagé pour les plantes aromatiques

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Les plantes aromatiques sous la fenêtre de la cuisine, c’est très inspirant pour cuisiner, c’est très motivant pour aller en chercher un petit bouquet malgré la pluie battante ou le froid glacial (ou bien entendu, la canicule étouffante !).

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Le bac, investi avant d’être terminé… Mélisse, basilic pourpre et sauge ananas étaient pressés ! Où bien était-ce nous ?

Avec tous les matériaux de travaux et granulés achetés pour le poêle, nous sommes bien fournis en palettes. L’idée de Rémi était donc de construire, avec des palettes non traitées, un grand bac potager pour mettre quelques plantes aromatiques et officinales, dans un petit coin peu pratique à tondre, près de la terrasse… Mais certaines plantes aiment l’humidité et la fraîcheur alors que celles originaires de régions plus chaudes et sèches ont d’autres besoins.

bac aromatiquesAprès réflexion, pour Mélanie, il fallait donc faire deux bacs en un seul : un orienté vers le sud, surélevé (et donc plus sec), un second, plus bas (pour l’ombre), au nord du premier. Et pour les plantes qui poussent sur des terrains pauvres et secs, comme les herbes de la garrigue provençale, un bon tas de caillou recouvert d’un minimum de terre ferait l’affaire.

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 Aucun soucis pour Rémi, l’affaire fut donc entendue, et le bac réalisé. Des séparations calées sur celles de l’ancienne palette ont été ajoutées pour limiter les plantes les plus envahissantes (rhizomes de la menthe, marcottage de la sauge…).

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Au début, le bac paraît très grand… et bientôt, il sera bien rempli…

Finalement, le bac des plantes aromatiques a vu le jour au début de l’été. Pour cette année, il ne contient pas exclusivement des plantes aromatiques et officinales, car certaines seront bouturées ou déplacées plus tard. L’espace libre a donc vite été comblé par quelques pieds de tomates et lobélia ainsi qu’un plant d’ipomée verte (patates douces), en attendant l’arrivée d’y repiquer les boutures et marcotages des autres plants (sauge officinale, romarin…).

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Les semis réalisés sur place : aneth, persil frisé et coriandre.

Les plants repiqués : origan, thym, sauge ananas, différents basilics, mélisse, ciboulette, estragon véritable, immortelle d’Italie et persil plat.

Bouture en cours : romarin.

Celle qui s’est invitée toute seule : la menthe douce, qui poussait à côté, a fait preuve d’autonomie et est passée par dessous pour s’installer dans le bac.

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Au final :

– en hauteur, plein sud et sur les cailloux : lavande, thym, immortelle d’Italie (plante à curry)…

– en hauteur, plein sud : estragon, thym citronné, origan…

– en bas, plus ombragé et humide : menthe, persils…

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Et les plantes qui ne sont pas très exigeantes, à mettre où bon nous semble : aneth, romarin, sauge, mélisse, coriandre, géranium citron vert…

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La patate douce, dont le feuillage est retombant,a été plantée en haut, et elle sera plus facile à récolter dans le bac.

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Voyez-vous la poule rousse qui aime se cacher derrière les plants de tomate ?

Nous avons paillé le dessus pour éviter l’évaporation, plus importante en bacs et pots qu’en pleine terre.

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L’aneth commence à défleurir, les graines commencent à se former.

Et depuis, à nous les les pestos, les omelettes vertes et les sauces en tous genres, encore plus qu’avant, et les aromates dans tous les plats…

Lave-mains écolo

La découverte du système date de notre bref séjour au Japon (en 2009…), à Nara puis chez Mochan… où nous avions trouvé cela simplissime et génial, nous demandant pourquoi ça n’existait pas chez nous… utiliser l’eau potable pour se savonner les mains, et ensuite l’eau savonneuse pour la chasse d’eau !

                                                  Toilettes à l’occidentale, à Nara.

Nous avions gardé l’idée en tête depuis… entre-temps, c’est sorti dans le commerce, mais très cher et peu pratique (lave-main trop petit, robinet trop bas)… restait alors à le faire nous-même ! Avec un lave-mains basique à 20 euros et un morceau de tuyau d’aquarium (2 cm de diamètre), additionnés à un peu d’observation et de réflexion, le tour fut donc joué.

P1130930Principe :
– l’eau courante venant remplir le réservoir de la chasse est détournée jusqu’au robinet du lave-mains
– l’eau coule donc lorsque l’on actionne la chasse d’eau (on laisse toujours le robinet ouvert) pendant quelques secondes ou minutes, selon le débit choisi
– l’eau du lave-mains s’écoule ensuite dans le réservoir, et, le remplissant, déclenche l’arrêt de l’eau, grâce au flotteur, comme dans des toilettes classiques

Voici les étapes de réalisation :

  • fermer l’arrivée d’eau du réservoir de la chasse d’eau et tirer la chasse d’eau (pour vider)
  • percer le couvercle du réservoir de la chasse d’eau : utilisation d’une scie cloche diamant spéciale céramique. Bien humidifier la scie cloche et la céramique, prendre le temps, sans appuyer trop fort pour ne pas casser ou écailler la céramique
  • installer le lave-main : poser le lave-main sur le couvercle de la chasse d’eau ; mettre la bonde en place bonde métal avec 10 cm de pas de vis afin de passer l’épaisseur de la céramique et d’avoir un serrage facile) ; mettre en place le robinet avec son tuyau d’arrivée d’eau (nous n’avons pas trouvé de robinet tout simple sans système de fermeture)
  • raccorder le tuyau d’aquarium au tuyau du robinet. Ici le principe est simple, utiliser l’élasticité du tuyau d’aquarium pour l’enfiler sur une sortie femelle de tuyau de robinet

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  • raccorder l’autre bout du tuyau d’aquarium à la sortie d’eau du mécanisme de la chasse d’eau située tout au fond
  • remettre le couvercle de la chasse d’eau
  • ouvrir le robinet du lave-main et tirer la chasse-d’eau, vérifier qu’il n’y a pas de fuite et que le trop plein de la chasse d’eau est bien réglé.

P1130931Avantages :
– gain de place dans les petites pièces
– pas besoin de plomberie ou d’intervention coûteuse pour ajouter un lave-mains dans des toilettes qui n’en n’ont pas
– écologie et économies : l’eau est de toute façon destinée aux WC, pourquoi ne pas l’utiliser avant ?
– cela fait jaser les visiteurs à chaque fois (et, selon les témoignages des-dits visiteurs, cela les encourage à se laver les mains… l’eau coule, surprend… et invite à l’hygiène… et puis, c’est rapide et simple, sans avoir à demander où se trouve la salle de bain)

Points délicats :
– percer un trou dans la faïence du couvercle de réservoir (avec la scie-cloche diamant adaptée et de la patience, ça marche, c’était le plus gros investissement, le double de prix du lave-main !)
– prendre l’habitude de ne pas fermer le robinet (et le dire aux invités !), si, comme nous, on n’a pas trouvé d’arrivée d’eau sans robinet de fermeture
– fixer bien solidement le tuyau d’aquarium dans le réservoir d’eau
– pour les enfants, il faut monter sur la cuvette des toilettes (ce qu’ils adorent !) ou un tabouret
– il n’y a que l’eau froide (mais c’est comme tout lave-main classique)

Pour rentabiliser la scie-cloche (nous avons déjà eu quelques demandes de prêts ou même de coups de main pour réalisation à domicile), et surtout parce que cela s’avérait très utile, nous avons également mis un lave-main aux toilettes de l’étage. Par contre, puisqu’il n’y avait aucun point d’eau à l’étage, c’est un système différent : il fonctionne comme un lave-main classique. On ouvre le robinet quand on veut pour tirer de l’eau. Si c’est juste après avoir tiré la chasse d’eau (la plupart du temps), alors l’eau est recyclée dans le réservoir de la chasse d’eau. Sinon, le trop plein s’écoule classiquement (à ce moment, on ne recycle pas l’eau, mais cela nous est utile uniquement de temps en temps, par exemple pour tirer un verre d’eau ou avant, quand il fallait parfois changer un bébé au milieu de la nuit…).

P1130920Bien entendu, écologiquement, le mieux, ce serait de ne pas utiliser d’eau du robinet pour la chasse d’eau, mais comme nous n’avons pas fait construire notre maison, ni les toilettes sèches ni la récupération d’eau de pluie pour les toilettes n’était facilement envisageables chez nous.