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Récolter des graines

On me demande souvent comment je fais pour récolter les semences pour mes fleurs ou légumes annuels.

De manière générale c’est très simple : semer, laisser pousser, fleurir, butiner, faner… attendre que les graines se forment, sèchent, et soient prêtes à se ressemer, et seulement à ce moment, en prélever une partie ! Le seul secret que je peux partager avec vous : patience, et observation, comme pour toute opération de jardinage, je crois.

Les points les plus délicats sont sans doute, les premières fois, de repérer où et  à quel moment les graines sont prêtes, voire à quoi elles ressemblent. Certaines plantes nous aident beaucoup : il suffit de les secouer, et on entend les graines sèches qui s’agitent à l’intérieur (ancolie, coquelicot, nigelle…)

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Les ancolies ne fleurissent pas longtemps mais donnent vite des graines. Récolter (et secouer pour semer dès l’été).

Récolter ses graines ne convient pas à tout le monde, car il faut accepter de laisser des fleurs fanées dans le jardin (on ne peut donc pas tout couper pour les bouquets, il faut penser à laisser un ou deux légumes dans le potager sans les récolter au même moment que les autres… ni évacuer tout ce qui n’est plus en pleine floraison, comme on le voit souvent dans les espaces verts de nombreuses communes).

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Les graines d’aneth sont mûres lorsqu’elles s’affinent et foncent, elles sont prêtes à tomber alors qu’on les effleure.

Pour ne pas avoir de surprise, cela peut être une bonne idée de mettre des étiquettes dans le jardin, car on ne reconnaît pas toujours la plante en fin de saison (un radis en graines peut devenir une plante assez grande !).

De manière générale, former des graines épuise la plante, il n’est donc pas recommandé de laisser monter en graine des plantes vivaces, qui sont plus simples à multiplier au niveau des pieds : par exemple on coupe une inflorescence de rhubarbe dès son apparition pour favoriser la formation de feuillage, on coupe également les fleurs des plantes à bulbe après leur floraison (jonquilles, tulipes, glaïeuls, etc.) en ne laissant que les feuilles pour que la plante prospère à la saison suivante. Et on divise ensuite le pied de rhubarbe, ou les bulbes. Certaines plantes sont longues et difficiles à faire repartir à partir de graines, comme le delphinium, on peut alors essayer, ou préférer rabattre après la première floraison, afin de favoriser une seconde floraison, et diviser en repiquant des pieds directement, de même qu’on multipliera les fraisiers grâce aux stolons et non aux graines.

L’objectif n’est pas non plus de récolter le maximum de graines pour les plantes annuelles, on peut couper régulièrement quelques fleurs (pour les bouquets ou juste fanées), car fabriquer trop de graines limite souvent la floraison, qui pourrait sinon se prolonger plus longtemps.

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Ce qui n’est pas le cas du cosmos, qui fleurira jusqu’aux premières gelées.

D’autres encore s’hybrident très facilement, et récolter des graines ne donne pas d’assurance sur la descendance, comme les courges… si comme nous vous cultivez courgettes, potirons, concombres, courges butternut, etc. Leurs graines pourront avoir différentes qualités, et ce sera alors la surprise (comme un pied de courgettes censée être non coureuse mais qui s’étend bientôt sur 8 mètres, oui, oui !). Il faut donc être vigilant, surtout si l’on cultive des variétés non comestibles (coloquintes, calebasses…), ou préférer acheter graines ou plants à repiquer.

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Encore trop tôt pour ce tournesol, dont il faudra « supporter » la vue, même fané, encore quelques mois pour attirer les mésanges lorsque ses graines seront mûres et que l’hiver arrivera.

Voici quelques exemples de plantes se prêtant facilement à la récolte de leurs graines et que nous cultivons et distribuons facilement d’années en année :

  • ancolies, bourrache, capucines, coquelicots et divers pavots, cosmos, lin, nigelles, œillets d’Inde, œillets, soucis, tournesol…
  • aneth, ciboulette, mélisse, persil…
  • petit pois, haricots, haricot d’Espagne, tomates (mais sans serre, en Normandie nous préférons acheter les plants à mes élèves, en même temps que les courges et aubergines)
  • penser à laisser monter en graine un ou deux légume volontairement (ou bien une salade que l’on n’a pas récolté à temps !) : laitues, roquette, carotte (loin des carottes sauvages pour éviter l’hybridation), radis, oignon, poireau, ciboule…

Penser que tout laisser monter en graine réserve des surprises : des salades et du persil repoussent un peu n’importe où au printemps… Mais qu’il faut penser à amender pour ne pas épuiser la terre du potager (sauf dans le cas des haricots, pois, etc. qui servent en même temps d’engrais vert, cela aurait été dommage d’arracher les pieds !).

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Les derniers petits pois oubliés sur le rang clairsemés trouveront une bien belle utilité.

On peut donc choisir sa technique : prendre une vieille enveloppe et secouer au dessus pour récolter, ou encore cueillir tout le pied, accrocher tête en bas et laisser un sac en papier au dessous pour accueillir les graines qui vont tomber. On peut également tout mélanger, semer à la volée et avoir un joyeux mélange coloré l’année d’après, où l’on découvrira, un peu surpris, des radis et de la salade au milieu des fleurs !

Laisser une partie des graines sur les plantes permet que les semis se refassent naturellement, et permet également de favoriser la biodiversité au jardin : les oiseaux apprécieront les graines au début de l’hiver, les chardonnerets seront particulièrement friands des graines de cosmos. On peut également choisir de couper les tournesols avant que les graines ne tombent au sol, pour les remettre dehors au cœur de l’hiver, comme mangeoire à oiseau naturelle.

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Plus besoin de laisser fleurir les chardons pour observer des chardonnerets, ces graines de cosmos les raviront.

Pour la conservation, il faut d’abord vérifier que les graines sont bien sèches (de préférence, récolter par temps sec, en ce moment c’est idéal chez nous pour l’aneth, les soucis, les œillet, les bleuets, les roses trémières…), en les laissant étalées (ce qui permet aussi de vérifier que l’on n’a pas embarqué de petit insecte avec !).

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Une partie de la récolte du jour, les eschscholtzia seront vite mis dans une enveloppe car ils expulsent leurs graines !

Penser à étiqueter les sachets (espèce, année de récolte) et à conserver dans un endroit sec, tempéré et de préférence à l’abri de la lumière (dans des sachets en papier ou dans les sachets de graines du commerce).

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Mon sachet de graines d’aneth se remplit bien plus qu’il ne se vide, depuis des années…

Ensuite, on peut distribuer des graines aux voisins et amis, en troquer dans une grainothèque ou par la poste sur un site comme echangedegraine, fournir les professeurs des écoles et de S.V.T du coin pour les expériences de germination des élèves (qui repartiront, ravis, avec des plants chez eux), les mettre dans le pain ou les plats (graines de lin, tournesol, pavot… attention aux variétés et au stockage, et éviter les mélanges !!), ou encore les semer au hasard de nos balades…

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Patience, les graines de coriandre grossissent bien… mais elles sont encore trop vertes !

Et il faut également penser à ouvrir l’œil lors des promenades, car il n’est pas rare de trouver des graines que l’on n’a pas dans son jardin ! Les enfants adorent récolter des pommes de pins avec les graines qui en tombent, des glands, des samares d’érable… ils adorent les planter et les voir germer, tout comme les noyaux de pêche de vigne, d’avocat, de litchi, les pépins de citron… (Certains graines sont toxiques, comme les nielles des blés, veiller à bien se laver les mains et les mettre hors de porter des enfants). Moi, en balade, je me permets souvent de récolter (ou piquer…) de petits échantillons, et c’est alors la surprise au printemps suivant…

Et chez vous, quelles variétés de graines récoltez-vous ?

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Un bac étagé pour les plantes aromatiques

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Les plantes aromatiques sous la fenêtre de la cuisine, c’est très inspirant pour cuisiner, c’est très motivant pour aller en chercher un petit bouquet malgré la pluie battante ou le froid glacial (ou bien entendu, la canicule étouffante !).

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Le bac, investi avant d’être terminé… Mélisse, basilic pourpre et sauge ananas étaient pressés ! Où bien était-ce nous ?

Avec tous les matériaux de travaux et granulés achetés pour le poêle, nous sommes bien fournis en palettes. L’idée de Rémi était donc de construire, avec des palettes non traitées, un grand bac potager pour mettre quelques plantes aromatiques et officinales, dans un petit coin peu pratique à tondre, près de la terrasse… Mais certaines plantes aiment l’humidité et la fraîcheur alors que celles originaires de régions plus chaudes et sèches ont d’autres besoins.

bac aromatiquesAprès réflexion, pour Mélanie, il fallait donc faire deux bacs en un seul : un orienté vers le sud, surélevé (et donc plus sec), un second, plus bas (pour l’ombre), au nord du premier. Et pour les plantes qui poussent sur des terrains pauvres et secs, comme les herbes de la garrigue provençale, un bon tas de caillou recouvert d’un minimum de terre ferait l’affaire.

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 Aucun soucis pour Rémi, l’affaire fut donc entendue, et le bac réalisé. Des séparations calées sur celles de l’ancienne palette ont été ajoutées pour limiter les plantes les plus envahissantes (rhizomes de la menthe, marcottage de la sauge…).

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Au début, le bac paraît très grand… et bientôt, il sera bien rempli…

Finalement, le bac des plantes aromatiques a vu le jour au début de l’été. Pour cette année, il ne contient pas exclusivement des plantes aromatiques et officinales, car certaines seront bouturées ou déplacées plus tard. L’espace libre a donc vite été comblé par quelques pieds de tomates et lobélia ainsi qu’un plant d’ipomée verte (patates douces), en attendant l’arrivée d’y repiquer les boutures et marcotages des autres plants (sauge officinale, romarin…).

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Les semis réalisés sur place : aneth, persil frisé et coriandre.

Les plants repiqués : origan, thym, sauge ananas, différents basilics, mélisse, ciboulette, estragon véritable, immortelle d’Italie et persil plat.

Bouture en cours : romarin.

Celle qui s’est invitée toute seule : la menthe douce, qui poussait à côté, a fait preuve d’autonomie et est passée par dessous pour s’installer dans le bac.

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Au final :

– en hauteur, plein sud et sur les cailloux : lavande, thym, immortelle d’Italie (plante à curry)…

– en hauteur, plein sud : estragon, thym citronné, origan…

– en bas, plus ombragé et humide : menthe, persils…

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Et les plantes qui ne sont pas très exigeantes, à mettre où bon nous semble : aneth, romarin, sauge, mélisse, coriandre, géranium citron vert…

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La patate douce, dont le feuillage est retombant,a été plantée en haut, et elle sera plus facile à récolter dans le bac.

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Voyez-vous la poule rousse qui aime se cacher derrière les plants de tomate ?

Nous avons paillé le dessus pour éviter l’évaporation, plus importante en bacs et pots qu’en pleine terre.

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L’aneth commence à défleurir, les graines commencent à se former.

Et depuis, à nous les les pestos, les omelettes vertes et les sauces en tous genres, encore plus qu’avant, et les aromates dans tous les plats…

Lave-mains écolo

La découverte du système date de notre bref séjour au Japon (en 2009…), à Nara puis chez Mochan… où nous avions trouvé cela simplissime et génial, nous demandant pourquoi ça n’existait pas chez nous… utiliser l’eau potable pour se savonner les mains, et ensuite l’eau savonneuse pour la chasse d’eau !

                                                  Toilettes à l’occidentale, à Nara.

Nous avions gardé l’idée en tête depuis… entre-temps, c’est sorti dans le commerce, mais très cher et peu pratique (lave-main trop petit, robinet trop bas)… restait alors à le faire nous-même ! Avec un lave-mains basique à 20 euros et un morceau de tuyau d’aquarium (2 cm de diamètre), additionnés à un peu d’observation et de réflexion, le tour fut donc joué.

P1130930Principe :
– l’eau courante venant remplir le réservoir de la chasse est détournée jusqu’au robinet du lave-mains
– l’eau coule donc lorsque l’on actionne la chasse d’eau (on laisse toujours le robinet ouvert) pendant quelques secondes ou minutes, selon le débit choisi
– l’eau du lave-mains s’écoule ensuite dans le réservoir, et, le remplissant, déclenche l’arrêt de l’eau, grâce au flotteur, comme dans des toilettes classiques

Voici les étapes de réalisation :

  • fermer l’arrivée d’eau du réservoir de la chasse d’eau et tirer la chasse d’eau (pour vider)
  • percer le couvercle du réservoir de la chasse d’eau : utilisation d’une scie cloche diamant spéciale céramique. Bien humidifier la scie cloche et la céramique, prendre le temps, sans appuyer trop fort pour ne pas casser ou écailler la céramique
  • installer le lave-main : poser le lave-main sur le couvercle de la chasse d’eau ; mettre la bonde en place bonde métal avec 10 cm de pas de vis afin de passer l’épaisseur de la céramique et d’avoir un serrage facile) ; mettre en place le robinet avec son tuyau d’arrivée d’eau (nous n’avons pas trouvé de robinet tout simple sans système de fermeture)
  • raccorder le tuyau d’aquarium au tuyau du robinet. Ici le principe est simple, utiliser l’élasticité du tuyau d’aquarium pour l’enfiler sur une sortie femelle de tuyau de robinet

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  • raccorder l’autre bout du tuyau d’aquarium à la sortie d’eau du mécanisme de la chasse d’eau située tout au fond
  • remettre le couvercle de la chasse d’eau
  • ouvrir le robinet du lave-main et tirer la chasse-d’eau, vérifier qu’il n’y a pas de fuite et que le trop plein de la chasse d’eau est bien réglé.

P1130931Avantages :
– gain de place dans les petites pièces
– pas besoin de plomberie ou d’intervention coûteuse pour ajouter un lave-mains dans des toilettes qui n’en n’ont pas
– écologie et économies : l’eau est de toute façon destinée aux WC, pourquoi ne pas l’utiliser avant ?
– cela fait jaser les visiteurs à chaque fois (et, selon les témoignages des-dits visiteurs, cela les encourage à se laver les mains… l’eau coule, surprend… et invite à l’hygiène… et puis, c’est rapide et simple, sans avoir à demander où se trouve la salle de bain)

Points délicats :
– percer un trou dans la faïence du couvercle de réservoir (avec la scie-cloche diamant adaptée et de la patience, ça marche, c’était le plus gros investissement, le double de prix du lave-main !)
– prendre l’habitude de ne pas fermer le robinet (et le dire aux invités !), si, comme nous, on n’a pas trouvé d’arrivée d’eau sans robinet de fermeture
– fixer bien solidement le tuyau d’aquarium dans le réservoir d’eau
– pour les enfants, il faut monter sur la cuvette des toilettes (ce qu’ils adorent !) ou un tabouret
– il n’y a que l’eau froide (mais c’est comme tout lave-main classique)

Pour rentabiliser la scie-cloche (nous avons déjà eu quelques demandes de prêts ou même de coups de main pour réalisation à domicile), et surtout parce que cela s’avérait très utile, nous avons également mis un lave-main aux toilettes de l’étage. Par contre, puisqu’il n’y avait aucun point d’eau à l’étage, c’est un système différent : il fonctionne comme un lave-main classique. On ouvre le robinet quand on veut pour tirer de l’eau. Si c’est juste après avoir tiré la chasse d’eau (la plupart du temps), alors l’eau est recyclée dans le réservoir de la chasse d’eau. Sinon, le trop plein s’écoule classiquement (à ce moment, on ne recycle pas l’eau, mais cela nous est utile uniquement de temps en temps, par exemple pour tirer un verre d’eau ou avant, quand il fallait parfois changer un bébé au milieu de la nuit…).

P1130920Bien entendu, écologiquement, le mieux, ce serait de ne pas utiliser d’eau du robinet pour la chasse d’eau, mais comme nous n’avons pas fait construire notre maison, ni les toilettes sèches ni la récupération d’eau de pluie pour les toilettes n’était facilement envisageables chez nous.

Autonomie en cuisine

Grâce à une chouette découverte (encore) trouvée ici, grâce à la complicité de la belle sœur (qui va régulièrement chez Ikéa), et du Papy qui nous a amené le marche-pieds…

Après quelques essais et mesures, avec quelques tasseaux, quelques coups de scie et lime…

La « tour d’apprentissage Montessori » rangée à l’envers

Anouk peut maintenant jouer les aide-cuisinières, et elle adore  cela !

Tout d’abord, cette tour lui sert de poste d’observation pour voir ce qui mijote lorsqu’elle a faim (ce qui arrive chaque jour, aux mêmes heures), ensuite, elle peut se laver les mains (ou pigouiller dans l’évier… sans risquer d’y plonger !), elle n’est plus dans nos bras ni coincée sur sa chaise, et elle peut rester seule sans basculer dans la minute, ce qui est bien pratique pour cuisiner (et ce qui soulage un peu les dos des parents) !

Iris est heureuse d’avoir une complice pour cuisiner (principalement des gâteaux au chocolat, cela va sans dire…), même si cela demande encore de la surveillance pour éviter que les œufs ne cassent au mauvais endroit, que les liquides ne se renversent en dehors des plats ou que la cuisine ne semble enneigée tant la farine s’est éparpillée… Mais il faut bien que les premiers apprentissages se fassent (c’est plus sportif avec deux petites puces, soit 4 petites mains à occuper, bien sûr…), et cela reste un réel plaisir.

Le tablier neuf ne sert pas uniquement pour jouer à la dinette !

Tablier coloré cousu sur le même modèle que celui d’Iris, il y a deux ans.

Comment c’est fait ?

Nous avons découvert cette idée lumineuse sur le tard (Anouk marchait et grimpait depuis de nombreux mois), nous avions donc hésité à le faire, mais avec une maman qui ne peut pas vraiment porter et un papa plus que débordé, c’est extra, nous ne regrettons pas (merci Chloé de nous avoir convaincus !).

Et puisque nous voulions que cela fonctionne pour une minette de presque 21 mois (et 85 cm !), il a fallu adapter un peu.  Sur un marche-pieds haut de 50 cm, Anouk était trop haute et cela faisait une protection bien trop basse. Les pieds ont donc été sciés de 5 cm, et par conséquent, la marche du bas rehaussée (sur un tasseau) pour éviter un trop grand écart de hauteur entre les deux marches, et la rambarde installée plus haute que le plan de travail de notre cuisine. Cette tour sera donc utile plusieurs mois, jusqu’à ce qu’Anouk soit trop grande (elle sera alors vraiment plus consciente du danger et plus prudente).

« Bons pour… » calendrier de l’avent

L’an dernier, Iris a commencé à attendre noël avec impatience pour le première fois, au rythme des copains de l’école maternelle et des histoire de Père Noël entendues un peu partout… ne voulant pas la gaver de friandises chaque jour ni de petits gadgets inutiles, nous avions eu l’idée d’alterner avec des petites activités manuelles pour attendre noël ou passer un peu de temps ensemble.

Parfois, une activité toute simple (décorer le sapin, aller en ville pour voir les lumière de noël ou préparer une jolie table), étant annoncée sur un petit bon le matin, est attendue comme un moment de fête toute la journée et est de ce fait fort appréciée !

Nous avions également ajouté de petits crayons de couleurs avec quelques coloriages et bricolages de noël (ce qui était très pratique lorsque la journée de travail avait été longue, que la grande était fatiguée et que la petite sœur était malade, il faut bien l’avouer).

Ce calendrier ayant eu un succès retentissant, on en a fait d’autres, et puis on en a parlé aux copains, qui étaient intéressés, donc on a essayé d’élargir les activités pour que les petits bons puissent servir à d’autres enfants, le cas échéant. Les voici donc en partage.

Bons activités pour l’avent

Badigeons à la chaux

A l’étage, tous les murs seront blancs… l’idée de Rémi est que l’on pourra toujours modifier par la suite, même si Mélanie aurait bien mis des couleurs, au moins dans la chambre d’Iris… mais comme justement la chambre d’Iris n’était pas très lumineuse, il fallait bien reconnaitre que l’idée du blanc était, elle, parfaitement lumineuse.

Nous allions acheter de la peinture blanche, lorsqu’en pleine conversation avec des amis (Francis et Irma, qui ont fraîchement blanchi leur séjour à la chaux), nous nous sommes rappelés qu’à l’origine, nous avions envie de mettre quelque chose de plus « sain » sur les murs, pourquoi pas de la chaux… nous voilà donc partis à la recherche d’informations sur les badigeons à la chaux, à faire des tests en tout genre… sauf que, directement sur le placo, ce n’est pas l’idéal, la chaux.

Notre solution en demi-teinte : sous-couches de peinture classique, le badigeon de chaux vient remplacer la peinture de finition. Alors, comme nous n’avons pas trouvé beaucoup d’informations sur internet, voilà notre bilan :

– tout d’abord, c’est vraiment très économique, comparé à de la peinture : un sac de chaux de 15 kg coûte environ 5 euros et permet de préparer 30 litres de badigeon ! On a simplement ajouté du sel d’alun (acheté en droguerie), qui permet de ne pas avoir de trace blanche lorsqu’on passe les mains sur les murs (c’est plus pratique !)

– recette : 1 kg de chaux + 50 g de sel d’alun + 2 litres d’eau
(le tout bien mélangé, laissé reposer puis mélangé avant l’application)

brosse chaux  brossage chaux

– c’est rapide à appliquer (à l’aide d’une brosse large) car on le fait avec des gestes aléatoires : pas besoin de faire des couches bien croisées comme avec le rouleau de peinture… c’est un peu moins pratique en sous-pente car la chaux coule moins vers la base du pinceau, mais cela reste facile et rapide à appliquer, car ça ne sèche pas (donc ne colle pas), même lorsqu’il fait très chaud

mur chaux

– lorsque le mur est encore humide, comme sur les photos, cela donne une drôle d’impression, mais tout s’estompe au séchage et cela donne au final un bel effet, très discret en blanc, mais tout de même présent avec les jeux de lumière, et cela cache certainement un peu plus les éventuels défauts de ponçage.

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Et puis, si on en a marre du blanc, on pourra toujours y ajouter des pigments, à superposer couche après couche… Le vrai bilan sera à faire dans quelques années d’utilisation quotidienne.

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