A l’étage, tous les murs seront blancs… l’idée de Rémi est que l’on pourra toujours modifier par la suite, même si Mélanie aurait bien mis des couleurs, au moins dans la chambre d’Iris… mais comme justement la chambre d’Iris n’était pas très lumineuse, il fallait bien reconnaitre que l’idée du blanc était, elle, parfaitement lumineuse.
Nous allions acheter de la peinture blanche, lorsqu’en pleine conversation avec des amis (Francis et Irma, qui ont fraîchement blanchi leur séjour à la chaux), nous nous sommes rappelés qu’à l’origine, nous avions envie de mettre quelque chose de plus « sain » sur les murs, pourquoi pas de la chaux… nous voilà donc partis à la recherche d’informations sur les badigeons à la chaux, à faire des tests en tout genre… sauf que, directement sur le placo, ce n’est pas l’idéal, la chaux.
Notre solution en demi-teinte : sous-couches de peinture classique, le badigeon de chaux vient remplacer la peinture de finition. Alors, comme nous n’avons pas trouvé beaucoup d’informations sur internet, voilà notre bilan :
– tout d’abord, c’est vraiment très économique, comparé à de la peinture : un sac de chaux de 15 kg coûte environ 5 euros et permet de préparer 30 litres de badigeon ! On a simplement ajouté du sel d’alun (acheté en droguerie), qui permet de ne pas avoir de trace blanche lorsqu’on passe les mains sur les murs (c’est plus pratique !)
– recette : 1 kg de chaux + 50 g de sel d’alun + 2 litres d’eau
(le tout bien mélangé, laissé reposer puis mélangé avant l’application)
– c’est rapide à appliquer (à l’aide d’une brosse large) car on le fait avec des gestes aléatoires : pas besoin de faire des couches bien croisées comme avec le rouleau de peinture… c’est un peu moins pratique en sous-pente car la chaux coule moins vers la base du pinceau, mais cela reste facile et rapide à appliquer, car ça ne sèche pas (donc ne colle pas), même lorsqu’il fait très chaud
– lorsque le mur est encore humide, comme sur les photos, cela donne une drôle d’impression, mais tout s’estompe au séchage et cela donne au final un bel effet, très discret en blanc, mais tout de même présent avec les jeux de lumière, et cela cache certainement un peu plus les éventuels défauts de ponçage.
Et puis, si on en a marre du blanc, on pourra toujours y ajouter des pigments, à superposer couche après couche… Le vrai bilan sera à faire dans quelques années d’utilisation quotidienne.