Le potager 2014 était bien réduit… entre les travaux dans la maison, les études et le mémoire de licence pour Rémi, la grossesse/naissance/tout début de vie pour Anouk, Iris qui n’était encore pas bien grande… On avait fait peu… Mélanie avait dit « moi je verrai bien, je ne m’engage pas pour le moment », Rémi avait dit « mais moi je verrais bien un potager avec ce qui est simple à cultiver et pousse un peu tout seul… des courges ! ». Finalement, on avait cultivé quelques radis, salades, carottes, courgettes… mais peu de choses, et rien pour l’hiver.
Cet hiver, sans poireaux, mâche, panais ou carottes, cela nous a semblé long… Du coup, nous avions d’autant plus hâte de nous mettre à cultiver des légumes dès l’arrivée du printemps. Tout d’abord, Rémi a commencé par retourner le terrain à la bêche… jusqu’à ce que notre voisine, ayant pitié, nous prête un motoculteur. Au fur et à mesure que quelques mètres carrés étaient prêts, c’est Mélanie, régulièrement aidée par Iris, qui prenait le relais.
En février : nous avons planté les oignons et les échalotes, semé un rang de petits pois.
En mars, nous avons surveillé, désherbé, biné tout cela, puis paillé et installé un grillage pour que les pois s’y accrochent.
En avril, nous avons semé des rangs de radis de 18 jours mêlés de carottes nantaises, planté des pommes de terre, semé de la roquette, de la laitue de Grenoble, des navets, repiqué les choux-fleurs offerts par notre voisine (qui a une serre) et les pieds d’artichauts de la Marguerite.
En mai, nous avons semé des haricots Delinel (donnés par la voisine), des panais, du persil tubéreux, des carottes et quelques radis, et des aromatiques au bout des rangs (aneth, persil, coriandre, basilic, faux estragon…). Nous avons aussi repiqué ce que nous avions semé en godets (concombres et potimarrons) ainsi que les plants achetés à la S.E.G.P.A : tomates, betteraves, aubergines, poirée (bettes) et basilic.
En juin, nous avons repiqué les courgettes (elles étaient trop petites en mai), mais aussi des cornichons, melons (essai), semé des carottes de Colmar pour l’hiver (parsemées de quelques radis).
En juillet, c’est une gentille mamie qui est venue prendre le relais pour récolter des haricots et repiquer les poireaux (elle avait déjà semé une partie des haricots et les dernières carottes). On avait prévu de semer de nouveau un peu de roquette et de laitues, mais cela n’a pas été fait… maintenant le potager est un peu à l’abandon… nous récoltons tout ce qui arrive et arrosons un petit peu pour ne pas perdre les plantes, mais nous n’en ferons pas plus, tant pis pour cette année qui était si bien partie au printemps, nous verrons l’année prochaine.
Et les récoltes ?
En avril : rhubarbe, ciboule et aromatiques…
En mai : des radis, des saladiers pleins de roquette, de la rhubarbe, quelques navets.
En juin : de magnifiques laitues, de la roquette (vite en profiter avant qu’elle ne monte en graine), quelques superbes fraises (Rémi et Iris les ont paillé patiemment et recouverts d’un filet pour que nous puissions prendre un peu le relai des merles et des limaces…), des petits pois, des pommes de terre, des oignons et échalotes frais, quelques navets, des bolées de framboises, quelques poignées de cerises…
En juillet : cela n’a pas arrêté… courgettes, concombres, haricots, poirées, les premières tomates (marmandes), des kilos d’oignons et échalotes, un second artichaut, des carottes, des cassis…
En août, nous mangeons des légumes du jardin presque chaque jour, nous faisons toutes les purées d’Anouk avec nos récoltes, quel plaisir : carottes, pommes de terre, des kilos de haricots, courgettes, concombres, de belles tomates et de belles aubergines (pour la première fois avec succès !), du basilic à foison, des potimarrons vont arriver bientôt…
C’était donc une excellente idée de ne pas laisser le potager en friche complète l’an dernier, sinon le découragement serait bien vite arrivé lorsqu’il aurait fallu s’y remettre, mais c’était également très raisonnable de ne pas en faire trop, afin que cela ne devienne pas une corvée et reste un plaisir pour nous donner envie de recommencer cette année ! Iris adore jardiner, elle sème, plante, et désherbe ou ramasse des cailloux. Anouk et elle prennent un tel plaisir à l’arrosage (et à la patouille…), qu’elles sont presque déçues lorsqu’il a bien plu ! Et même si on a ralenti grandement le rythme, elles apprécieront sûrement de recommencer bientôt, maintenant qu’elles ont de petits outils.
Pour les grands lecteurs, encore plus de secrets sur la façon dont Mélanie envisage le potager, chez Lathelize : http://lathelize.blogspot.fr