Depuis 3 ans, on se dit (parfois à tour de rôle), que le potager, cela fait vraiment trop de travail et que c’est trop difficile dans les conditions actuelles… et puis comme chaque année, on replonge « on ne fera que le stricte minimum, ce qui pousse tout seul »… et puis on se laisse (un peu trop) prendre au jeu !
Jusqu’en avril, les toutes dernières récoltes : quelques panais, carottes, la poirée (qui a bien donné jusqu’en mai, avant de monter en graines).
En mai, les toutes premières récoltes : radis, salades, ciboule, herbes aromatiques, rhubarbe…
En juin, déjà des saladiers pleins de salades, rhubarbes et fraises… mais aussi des artichauts, des oignons, des petits pois et pois mange-tout…
Le plaisir de préparer de nouveau des plats maison aux ingrédients tout frais, grâce aux bons œufs et aux récoltes du jardin…
Crumble de rhubarbe (et pommes côté filles), délicieuse purée de bettes, omelettes vertes variées, soupe d’ortie (on n’a même pas besoin de les cultiver, quelle chance !), feuilles de bettes grillées, radis (et tartines de beurre salé !), salades vertes toutes simples, aux pommes et aux noix, au yaourt et jus d’orange…
Au printemps, il y a eu de belles promesses pour les mois à venir, des fleurs et des plants qui laissent présager quelques délices, tant au potager qu’au verger…
Il y a eu aussi des déceptions… les framboises ont manqué de soleil, la rouille grillagée a de nouveau frappé nos poiriers… ne parlons pas des pommes de terre ou des tomates (qui devraient être traitées au cuivre pour avoir une chance d’échapper au mildiou… ou mieux, il nous faudrait une serre pour les tomates !)… il faut dire que c’était assez exceptionnel pour que des oignons et échalotes pourrissent dans la terre et que des haricots refusent de lever en juin !
Mais la pluie, la grêle, les tempêtes n’auront pas eu raison de toutes les cultures : les feuillages, la menthe et la rhubarbe ont battu leurs records de croissance.
Le jardin d’ornement nous a lui aussi réservé de belles surprises, comme chaque année, malgré le chien dent qui progresse… car il faut avouer qu’il nous réclamerait beaucoup plus de temps que ce que nous lui accordons.
Et là encore, la pluie a eu des avantages collatéraux : une bonne excuse pour cueillir les plus jolies fleurs et les mettre bien à l’abri, dans des bouquets !