« Bons pour… » calendrier de l’avent

L’an dernier, Iris a commencé à attendre noël avec impatience pour le première fois, au rythme des copains de l’école maternelle et des histoire de Père Noël entendues un peu partout… ne voulant pas la gaver de friandises chaque jour ni de petits gadgets inutiles, nous avions eu l’idée d’alterner avec des petites activités manuelles pour attendre noël ou passer un peu de temps ensemble.

Parfois, une activité toute simple (décorer le sapin, aller en ville pour voir les lumière de noël ou préparer une jolie table), étant annoncée sur un petit bon le matin, est attendue comme un moment de fête toute la journée et est de ce fait fort appréciée !

Nous avions également ajouté de petits crayons de couleurs avec quelques coloriages et bricolages de noël (ce qui était très pratique lorsque la journée de travail avait été longue, que la grande était fatiguée et que la petite sœur était malade, il faut bien l’avouer).

Ce calendrier ayant eu un succès retentissant, on en a fait d’autres, et puis on en a parlé aux copains, qui étaient intéressés, donc on a essayé d’élargir les activités pour que les petits bons puissent servir à d’autres enfants, le cas échéant. Les voici donc en partage.

Bons activités pour l’avent

Beignets de fleurs

L’été est passé, ou presque, mais nous avons envie de garder en mémoire quelques petits bonheurs ensoleillés, des plaisirs simples qui ont été appréciés par les filles. L’un de ceux qui a ravi Iris était d’apprendre voir que l’on pouvait cueillir dans le potager non pas des fruits ou des légumes, mais pour changer, des fleurs… Cette idée lui plaisait bien, et l’idée de les manger lui semblait saugrenue, car c’étaient de très grandes fleurs.

Comme les célèbres beignets de fleurs de courgettes, nous avons testé les beignets de fleurs de petits marrons (pardon, potimarrons, mais j’aime toujours les erreurs poétiques d’Iris). Nous avons choisi les fleurs mâles (sans fruit en formation sur la tige), pour ne pas nous priver des délicieuses purées aux parfums de châtaignes. Nous avons également fait attention à bien laisser quelques fleurs mâles pour laisser le soin aux insectes pollinisateurs de féconder les fleurs femelles. Il faut cueillir les fleurs de courges avant midi, car elles fanent dès le premier jour.

Nous avons choisi la recette la plus simple, aux parfums du sud : ôter la tige avec le pistil, laver les fleurs, puis les tremper dans un œuf additionné d’eau de d’une cuillère de farine, avant de faire revenir dans de l’huile d’olive. Un délice, doux, subtile, fin…

  

Et quelques images de plus, juste pour le plaisir, car ce sont de jolies photos colorées et joyeuses : « non maman, là j’ai pas envie de sourire sur la photo, alors tu ne prends que les fleurs » (le tout avec, bien entendu, un énorme sourire caché juste derrière le bouquet !).

Au potager cette année…

Le potager 2014 était bien réduit… entre les travaux dans la maison, les études et le mémoire de licence pour Rémi, la grossesse/naissance/tout début de vie pour Anouk, Iris qui n’était encore pas bien grande… On avait fait peu… Mélanie avait dit « moi je verrai bien, je ne m’engage pas pour le moment », Rémi avait dit « mais moi je verrais bien un potager avec ce qui est simple à cultiver et pousse un peu tout seul… des courges ! ». Finalement, on avait cultivé quelques radis, salades, carottes, courgettes… mais peu de choses, et rien pour l’hiver.
Cet hiver, sans poireaux, mâche, panais ou carottes, cela nous a semblé long… Du coup, nous avions d’autant plus hâte de nous mettre à cultiver des légumes dès l’arrivée du printemps. Tout d’abord, Rémi a commencé par retourner le terrain à la bêche… jusqu’à ce que notre voisine, ayant pitié, nous prête un motoculteur. Au fur et à mesure que quelques mètres carrés étaient prêts, c’est Mélanie, régulièrement aidée par Iris, qui prenait le relais.

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En février : nous avons planté les oignons et les échalotes, semé un rang de petits pois.

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En mars, nous avons surveillé, désherbé, biné tout cela, puis paillé et installé un grillage pour que les pois s’y accrochent.

En avril, nous avons semé des rangs de radis de 18 jours mêlés de carottes nantaises, planté des pommes de terre, semé de la roquette, de la laitue de Grenoble, des navets, repiqué les choux-fleurs offerts par notre voisine (qui a une serre) et les pieds d’artichauts de la Marguerite.

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En mai, nous avons semé des haricots Delinel (donnés par la voisine), des panais, du persil tubéreux, des carottes et quelques radis, et des aromatiques au bout des rangs (aneth, persil, coriandre, basilic, faux estragon…). Nous avons aussi repiqué ce que nous avions semé en godets (concombres et potimarrons) ainsi que les plants achetés à la S.E.G.P.A : tomates, betteraves, aubergines, poirée (bettes) et basilic.

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En juin, nous avons repiqué les courgettes (elles étaient trop petites en mai), mais aussi des cornichons, melons (essai), semé des carottes de Colmar pour l’hiver (parsemées de quelques radis).

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En juillet, c’est une gentille mamie qui est venue prendre le relais pour récolter des haricots et repiquer les poireaux (elle avait déjà semé une partie des haricots et les dernières carottes). On avait prévu de semer de nouveau un peu de roquette et de laitues, mais cela n’a pas été fait… maintenant le potager est un peu à l’abandon… nous récoltons tout ce qui arrive et arrosons un petit peu pour ne pas perdre les plantes, mais nous n’en ferons pas plus, tant pis pour cette année qui était si bien partie au printemps, nous verrons l’année prochaine.

DSC_0260Et les récoltes ?
En avril : rhubarbe, ciboule et aromatiques…
En mai : des radis, des saladiers pleins de roquette, de la rhubarbe, quelques navets.
En juin : de magnifiques laitues, de la roquette (vite en profiter avant qu’elle ne monte en graine), quelques superbes fraises (Rémi et Iris les ont paillé patiemment et recouverts d’un filet pour que nous puissions prendre un peu le relai des merles et des limaces…), des petits pois, des pommes de terre, des oignons et échalotes frais, quelques navets, des bolées de framboises, quelques poignées de cerises…
En juillet : cela n’a pas arrêté… courgettes, concombres, haricots, poirées, les premières tomates (marmandes), des kilos d’oignons et échalotes, un second artichaut, des carottes, des cassis…
En août, nous mangeons des légumes du jardin presque chaque jour, nous faisons toutes les purées d’Anouk avec nos récoltes, quel plaisir : carottes, pommes de terre, des kilos de haricots, courgettes, concombres, de belles tomates et de belles aubergines (pour la première fois avec succès !), du basilic à foison, des potimarrons vont arriver bientôt…

DSC_0627C’était donc une excellente idée de ne pas laisser le potager en friche complète l’an dernier, sinon le découragement serait bien vite arrivé lorsqu’il aurait fallu s’y remettre, mais c’était également très raisonnable de ne pas en faire trop, afin que cela ne devienne pas une corvée et reste un plaisir pour nous donner envie de recommencer cette année ! Iris adore jardiner, elle sème, plante, et désherbe ou ramasse des cailloux. Anouk et elle prennent un tel plaisir à l’arrosage (et à la patouille…), qu’elles sont presque déçues lorsqu’il a bien plu ! Et même si on a ralenti grandement le rythme, elles apprécieront sûrement de recommencer bientôt, maintenant qu’elles ont de petits outils.

Pour les grands lecteurs, encore plus de secrets sur la façon dont Mélanie envisage le potager, chez Lathelize : http://lathelize.blogspot.fr

Notre humble Sakura

Durant quelques jours, en avril, la floraison du cerisier nous a réjouis. Une semaine de congés et de beau temps ont permis de prendre des photos quotidiennes (qui ne lui rendent pas justice). Les jours qui ont suivi, plus venteux, nous ont offert un tout aussi joli spectacle : le poétique envol des nombreux pétales. De la neige en avril… promesse de gourmandises en juin.

Même si c’est le cerisier qui est à l’honneur, on peut apercevoir l’évolution du feuillage alentour.

Le printemps a semé des indices

… tout autour de chez nous, et nous prenons plaisir, comme chaque année, à les découvrir.

Les fleurs, nous ont offert leurs éclosions colorées, à tour de rôle : d’abord les quelques perce-neiges, ensuite les crocus, puis les primevères et le romarin, ensuite les jonquilles, puis les jacinthes, les coucous et les tulipes.

Dans les arbres, ce sont les fleurs roses du pêcher qui sont apparues les premières, ensuite l’un des poiriers a fleuri abondamment, puis les cerisiers, et enfin les pommiers…

On retrouve, tôt le matin, souvent par 2, les oiseaux qui s’étaient fait plus discrets cet hiver. Les nichoirs des mésanges sont habités et nous observons les allers-retours depuis la fenêtre.  
  Dans le jardin, on observe le plus souvent : des merles, tourterelles, pinsons, mésanges bleues et charbonnières, grives musiciennes, parfois des pies ou des corbeaux, mais aussi parfois des chardonnerets, rouge-gorges, bouvreuils, bergeronnettes grises…
 

Avec les rayons de soleil, la douceur de certaines journées, les fleurs qui éclosent, on retrouve déjà de nombreux butineurs : bourdons, guêpes, abeilles se relayent autour du romarin… Quelques papillons volètent également, pour le plus grand plaisir d’Iris.

Pas de doute, le printemps est là, malgré les gelées matinales encore quotidiennes cette semaine et les giboulées, averses et pluies en tout genre de ce dernier mois… Et comme nous avons bien de la chance, les vacances nous promettent de belles journées ensoleillées !
Chouette, les travaux au potager pourront avancer, et nous pourrons aller nous promener ! Aujourd’hui, nous avons commencé par le célèbre marché de St Pierre sur Dives, d’où nous avons rapporté 4 nouvelles pensionnaires qui nous ont déjà fait le plaisir de récolter un bel œuf, mais ceci est une autre histoire…

Mots d’enfant…

Parce qu’il y a des jours où l’on a envie de publier des petits riens légers, de graver des mots qui nous ont fait sourire, tout simplement de jolis instants à savourer encore, pour ne pas les oublier…

Voici donc quelques paroles d’Iris, toutes dans le désordre, mais notées depuis plusieurs mois au fur et à mesure de ses découvertes langagières…

Il y a les « défauts » de prononciations, charmants et amusants…

Chez nous il y a de drôles d’arbres dans les haies, car en automne « Madmasouelle » Iris ramasse dessous des « nasouettes », et en laisse quelques-unes aux écureuils tout de même… (quelle drôle de langue que la nôtre pleine de diphtongues imprononçables…).

A l’école, pour la photo de classe, on dit tous « Ouh Titi ! »… « Mais non, pas Ouistiti ! Ouh Titi, je te dis, c’est la maîtresse qui l’a dit… On dit Ouh Titi ! »

ou pas si charmants…

« Maman, tu merdes ! »  « Pardon ?? »  « Mais j’y arrive pas toute seule, maman, tu peux m’aider s’il te plaît ? » « Ah, mais oui, bien sûr Iris, je vais t’aider… (ouf !)« 

oui, parfois, on ne se comprend vraiment pas bien…

« Iris, c’est toi qui va aller mettre l’enveloppe dans la boîte aux lettres jaunes ? »
« Mais non papa, je suis trop grosse, je ne rentre pas dedans, voyons… »

Il y a les erreurs qui reviennent, récurrentes et amusantes…

notre préférée : « Papy-de-moi » ( « Papy Benoît » )

…et celles qui surprennent sur le coup :

« Non, maman ce n’est pas un potimarron, c’est un gros marron, tu vois bien ! »

« Papa, tu peux me barbouiller ? Maman elle a dit que j’avais du yaourt sur la figure. »

« Pourquoi il mousse, le ciel, dis Papa ? » (nuages… traces laissées par les avions… )

« Moi aussi je veux de la rhubarbe comme toi Papa ». (Iris, mangeant sa viande et voulant imiter son papa qui se sert de la moutarde)

Et puis il y a les anecdotes rigolotes

« Maman, pour le gâteau au chocolat, il ne faut pas mettre cet œuf là, tout blanc, on met un œuf au chocolat, comme celui-là, c’est mieux ! » (bon, c’était peu après Pâques, ceci explique peut-être cela… vive les œufs de ferme aux teintes différentes !)

« Que va-t-on offrir comme cadeau à Papa, pour son anniversaire ? » « Un cadeau bleu ! » « …D’accord, on mettra du papier bleu autour, si tu veux, mais que va-t-on mettre dedans ? » « Mais un cadeau bleu, voyons, maman ! » … Cela a duré 2 jours, a failli se transformer en cadeau-petit-pot-de-paillettes-bleues par manque de bleu inspirant dans les rayons… Jusqu’à ce que, à la caisse du magasin, après avoir trouvé un (vrai) cadeau, Iris ait la révélation « Maman, il est là le cadeau de papa, regarde ! »… Un joli rouleau de papier cadeau… bleu, bien sûr !

 « Iris, tu te souviens, lorsqu’on a vu la maman de Juliette, elle attendait un bébé, il était dans son ventre. Et bien, ça y est, le bébé est né, c’est une petite fille. Donc maintenant Juliette a une petite sœur… » « Ah bon… comme Anouk et moi ? » « Oui, exactement. » « Et donc la petite fille elle était dans le ventre de sa maman, et maintenant elle est née ? » « Oui, c’est ça, elle s’appelle Charlotte. » « D’accord… Pourquoi c’est les mamans qui ont un bébé dans le ventre ? … Mais… Et les papas, ils ont les petits garçons dans leur ventre  alors ? »…   Et oui, les familles qui n’ont que des filles, c’est rigolo ! (et ça va de paire avec la question « Maman, c’est qui mon frère à moi alors ? »)

« Maman, le soleil il va bientôt se coucher là. » « Euh, non Iris, c’est le matin, ça ne fait pas très longtemps qu’il est levé, et puis il est caché derrière les nuages, c’est pour cela qu’il ne brille pas encore très fort ». … « Maman, tu sais, je crois qu’aujourd’hui, le soleil, il n’est pas très en forme… » « Tu crois ? » « Oui… Peut-être que c’est parce qu’il n’aime pas les légumes… » (Oui, cet hiver, on a dit a Iris qu’il était important de manger des fruits et légumes, pleins de bonnes vitamines pour ne pas trop tomber malade…).

« On va aller préparer le potager, car on va bientôt pouvoir semer des petits pois ». « Des petits pois ? » « Mais oui, tu sais, comme dans le plat que papa a préparé hier. Tu as aimé ? » « Oui ! » « On va en planter dans le jardin pour en avoir à manger bientôt. » « D’accord. Mais moi j’aime aussi les pâtes. Alors on va en faire pousser dans le jardin, des pâtes, hein ? »

« Là je crois que je va en lire encore un peu mais après je va arrêter parce que il faudra que je les range après, hein ? Peut-être 2 ou 3… ça va 2 ou 3 ? Comme ça ? Parce que sinon je va être trop fatiguée. »

Londres

Aujourd’hui, hors-sujet… mais c’est mon anniversaire, alors j’ai le droit. Quelques images pour le plaisir de me souvenir… fin février, je me suis échappée 4 jours (qui m’ont semblé bien longs sans mes fillettes) pour accompagner mes élèves à Londres. Un séjour bien fatigant mais chouette aussi. J’aimerais y aller en famille, un jour, lorsque les filles seront plus grandes, car il y a tant à voir et à faire… (bon, on commencera peut-être par Paris, ou même Rouen, ou encore la basilique de Lisieux, mais un jour, c’est sûr, on ira).

Ce n’était pas exactement du tourisme, mais grâce à mes collègues, j’ai découvert des endroits que je ne connaissais pas, où j’aimerais retourner, et que je note donc précieusement dans ce petit carnet de souvenir personnel public : les Docklands, Tate Modern, le British Museum, Camden Town…

Bon, et comme toute couturière amatrice qui se respecte, il faudra aussi que j’aille visiter « Liberty of London » bien sûr, car je l’ai aperçu, mais de loin… Parlant de couture, j’ai tout de même pris, rapidement, une photo sur le thème de la couture… moi qui ne rêve que d’Une machine, regardez cette vitrine :

PS : Certaines photos ne sont pas de moi, elles ont été prises par mes élèves, mais comme je ne sais plus du tout qui a pris quoi, on dira que le droit d’auteur est collectif…
Voici preuve que ce sont bien mes élèves qui ont pris certaines photos :