Quand on entre à l’école avant 3 ans, on ne maîtrise pas nécessairement les braguettes et autres boutonnages compliqués. Pourtant, il faut bien se débrouiller. Remonter des collants l’hiver, c’est l’assurance de rester souvent le ventre à l’air…
Reste donc les leggings et les bas de survêtements… Les leggings du commerce en jersey fin, en novembre, en Normandie, c’est l’assurance d’aider tous les microbes de la première année de maternelle à attaquer en même temps… Se limiter aux bas de survêtements (ceux sans lacets à nouer !) , dans notre coin paumé, c’est gris ou noir, avec des clous… ou alors gris uni… et encore, ce n’est pas toujours bien chaud !
Chouette alors ! L’entrée à l’école est vraiment une bonne excuse pour se remettre à la couture, après le cartable, il fallait les pantalons à taille élastiquée !

Pantalon en cotonnade de type wax, entièrement doublé de voile de coton, donc souple, léger, agréable à porter et respirant pour la séance de motricité, mais suffisamment chaud et qui coupe le vent pour la récré… Il est coloré, il résiste jusqu’alors aux descentes de toboggan et aux chutes de tricycle, que demander de mieux ?
 
Patron maison, après 2 toiles (devenus deux bas de pyjama, l’un coupé dans un drap d’Emmaüs et l’autre dans une vieille housse de couette en flanelle) en réduisant drastiquement le patron des intemporels pour enfants, bien trop large (même en redessinant une taille en-dessous du 2 ans) puis à ma sauce, avec sous la main un pantalon qui allait bien à Iris.

Legging en molleton bleu, qui a été bien porté mais était un peu trop simple aux goûts de la demoiselle et s’est donc vu rehaussé de pierreries… pardon, quelques perles de rocailles ajoutées un dimanche matin à 4 main, Iris choisissant les perles au fur et à mesure sans (trop) renversé la boîte… ravie que le résultat donne un « serpent de perles ». Il commence à montrer des signes d’usure aux genoux, normal vu le nombre de glissades quotidien. Patron japonais « basiques pour petites filles », taille 100, juste un peu plus long pour durer quelques mois.

Et la preuve en action : c’est costaud et confortable !
 
Recherche d’un patron, avant d’opter pour faire du sur-mesure, avec les conseils avisés de la grand-mère pour réfléchir sur le patron… et en fait… ce sera… un simple rectangle ! Le plus petit possible pour transporter un immense cahier 24 x 32 cm sur des petites épaules de 2 ans et demi sans que le cartable ne descende jusqu’aux genoux ou ne croche à chaque encadrement de porte ( il faudra tout de même faire un sacré parcourt chaque jour, et monter dans le gros bus avec…)
Cotonnades et chutes diverses, fond et rabat en toile à transat enduite, pour parer à l’humidité de notre climat et pour rigidifier le sac.
On se lance, Iris est ravie, maman aussi… On relit la liste de fournitures : 


 
 
 
 
 
 
 



 






   

 
 
 

Une gigoteuse en cotonnade et draps, toute légère, vite cousue pour les chaleurs du début d’été, doublée d’un jersey fin et bien doux. Elle est  bien trop grande, car comme l’été ne dure pas si longtemps en Normandie, elle ne devrait pas être trop usée en une saison et pourra certainement servir encore l’été prochain.
