Archives mensuelles : janvier 2016

Le gilet rayé étoilé

Un petit gilet sans prétention, fin, pratique… Comme la principale intéressée a choisi le tissu et les pressions étoilées, il lui plaît bien (c’est normal, puisqu’il est bleu !), et il a été porté régulièrement à l’automne (et le sera certainement au printemps). Son seul inconvénient est que les pressions en résine le rendent un peu plus dur à ouvrir et fermer…

Patron japonais. Il s’agit du gilet S du livre Basiques pour petites filles, avec les manches longues (elles-même légèrement rallongées) du manteau L, en taille 110 cm pour ma grande  « c’est bientôt mes 4 ans là ? ».

Le gilet est plutôt réussi de l’extérieur (même les raccords de rayures sur les côtés sont à peu près bons, ce qui ne me ressemble pas…

Mais les finitions proposées dans le patron pour l’intérieur du gilet ne sont pas top, et comme je n’avais pas anticipé (manque d’expérience), et bien mes finitions ne sont pas top du tout, car j’ai suivi le montage proposé. Tant pis, on ne regarde pas dedans !

saponification à froid

Il y a 2 ans, j’avais commandé deux livres au Père Noël, et le premier sur ma liste était celui-ci :

Je voulais me lancer dans la saponification à froid, pour éviter les dizaines de produits issus de la chimie et de la pétrochimie dans notre salle de bain, mais aussi parce qu’Iris avait la peau très sensible, que j’étais enceinte (j’imaginais déjà le futur petit bébé ayant une peau tout aussi fragile…) Et aussi, parce que l’idée de jouer au petit chimiste dans ma cuisine, me plaisait bien, surtout avec de bons produits sains et naturels.

Je n’avais pas dû être sage car cette année là, le père noël m’avait oubliée, mais du coup je lui ai lancé quelques rappels (fêtes, anniversaire, passage en librairie, toute occasion était bonne…), et j’ai reçu mon livre, peu après la naissance d’Anouk. Ravie, je l’ai étudié sous toutes les coutures, mais n’ai pas osé me lancer tout de suite… Tout d’abord il fallait un peu de matériel et quelques matériaux, et puis j’avoue que j’avais quelques craintes (il faut dire qu’on y parle d’évacuer les enfants et animaux de la maison, d’aérer en grand, de porter manches longues, gants, lunettes, voire masque de protection… on explique aussi quoi faire en cas de brûlure chimique, et on précise surtout bien qu’il faut tout peser au gramme près pour ne pas que le savon soit caustique, et ne pas se tromper dans l’ordre ni louper les étapes…). Il me fallait donc quelques heures sereines devant moi, un cerveau pas trop fatigué (en bref, des choses inimaginables lorsque l’on a un nourrisson (allaité) sur les bras en permanence…). Tout ceci sans avoir besoin d’évoquer mes surnoms de Gaston Lagaffe, Pierre Richard, « manos de mantequilla »…

Finalement, le père noël, totalement hors saison, s’est plus que rattrapé car, comprenant que j’hésitais toujours, il m’a également offert un stage de 3 heures chez notre savonnière préférée, ainsi j’ai pu y poser toutes mes questions, observer, faire mon premier savon, passer un moment très sympa, recevoir de nombreux conseils, découvrir l’art du sur-graissage et quelques autres secrets, dont la recette du savon d’Aurélie.

Depuis ? On n’achète plus de gel douche, plus de shampooing pour bébé non plus, on a refourgué des savons à presque toute la famille, et j’ai même osé en envoyer quelques uns par la poste aux copines, toute fière de mes bêtes petites savonnettes. Mais si certains trouvent cela désuets, d’autres aiment et on m’a même demandé comment démarrer, et comment faire, alors, si cela vous intéresse, je vous prépare quelques articles complets sur la question…

Toile d’Arum en wax

Quel drôle de titre pour un non initié ! Mais ma première idée était waxArum… pas mieux !

Je suis attirée depuis toujours par les tissus en wax, mais je n’en avais jamais cousu (je pense que cela remonte aux boubous colorés des quartiers métissés de mon enfance), alors après un retour aux sources (mon Emmaüs préféré, près de chez mes parents), j’ai rapporté deux pagnes dont le tissu est usé par endroits, mais pas partout, heureusement !

Waxarum dvtJ’ai donc décidé de tester mon premier patron D&D dedans, pour vérifier la taille et le tombé, avant de me coudre une robe, mais tout en gardant en tête la possibilité de porter ce premier jet (je ne fais pas de toile, je ne suis pas assez bonne couturière, et cela me poserait un problème de jeter à la poubelle, sauf quelques rares essais dans des tissus déjà destinés aux bennes Le relais).

Voilà comment je me suis retrouvée avec un joli haut Arum en wax (vu de devant) et une grossière erreur de débutante (vu de dos). Le wax a en effet la particularité d’être utilisable sur ses deux faces, je n’ai donc pas fait attention en assemblant les côtés dos, que j’ai inversé. Bien entendu, je n’y ai prêté attention qu’au moment où je piquais le biais d’encolure et que tout était déjà surfilé…

J’ai donc décidé (par flemme et parce que je n’avais une machine que pour quelques jours) de le laisser ainsi, car c’est à cela que servent les brouillons, et cela ne m’empêchera pas de le porter (de toutes façons les collègues n’auront pas besoin de regarder le dos pour me demander en quoi je suis déguisée, vue les couleurs joyeuses de ce tissu dont il m’en reste encore un bon morceau…).

Couture rapide et simple (encore plus sans la poche), grâce à ses manches chauve-souris (moins pratique à porter sous un pull ajusté mais sera portée davantage à la belle saison de toutes façons) car il y a 4 pièces de tissus en tout. Taillée en 40 (longueur 46, manches raccourcies) malgré le tableau des mesures qui préconisait une taille 42, et il me reste encore de la marge pour l’enfilage.

Le test a donc été validé (la coupe est plutôt sympa grâce aux découpes du dos), et qui a donc été aussitôt suivi d’une robe (à suivre…).

Exceptionnellement, j’avais un photographe, alors vous avez le droit à son ombre !

La panoplie de rentrée

Bonne résolution pour cette année : faire vivre ce blog, car publier mes modestes créations me fait plaisir… je prends le temps de faire quelques photos, je garde des souvenirs de choses réalisées, même minimes, ensuite cela me permet de retrouver les infos et liens oubliés, comme un petit carnet de notes (que je n’égare pas!), et surtout, cela me permet d’échanger, de recevoir des avis, conseils et critiques, et de découvrir d’autres univers pour m’inspirer à mon tour…

(alors, commençons par la panoplie de la rentrée… de septembre 2015 ! bien sûr… mais comme on avait fait les photos… yapluka !)

Qui dit nouvelle école, dit nouvelle liste de fourniture. Le petit cartable pouvait encore rendre service et on avait une paire de chaussons sous la main, donc on a pu se concentrer sur la blouse de peinture.

Mamie avait justement exhumé une superbe blouse ancienne bien trop grande mais aux manches courtes (ce qui est embêtant pour faire de la peinture). Cela a donc été très rapide : couper la martingale trop longue et trop basse, couper les bracelets de manche et les remplacer par des manches élastiquées? Du coup, on a même eu le temps de la décorer aux goûts de la miss (c’est à dire « de toutes les couleurs, donc pour que mon Iris porte bien son prénom, j’ai forcément proposé un arc-en-ciel !).

La blouse est presque trop jolie pour être tâchée de peinture (c’est peut-être ce que se dit la maîtresse car la blouse n’a a priori jamais été sortie, c’est dommage, mais comme elle est très grande, on lui trouvera bien d’autres usages). L’ampleur au niveau des manches et du dos ne semblent pas gêner Iris.

Mamie avait aussi cousu spécialement une magnifique taie d’oreiller, avec des appliqués super chouettes cousus à la main, et la couverture-doudou de toujours a elle aussi eu le droit de se refaire une beauté.

Et faire la sieste à l’école, même avec son doudou, c’est bien plus facile avec tout plein douce chaleur cousue avec amour…