…ou sac-à-dos-à-main, franchement, c’est comme on veut !
Comme je suis une fille très simple, j’avais envie (ou besoin, c’est selon les ordres de priorités internationales) d’un sac à main qui puisse se porte sur le dos, mais pas seulement…
Un sac à main sur l’épaule, c’est super pratique :
– pour vite attraper quelque chose dedans quand on a une main prise (ce qui arrive assez souvent avec des minettes en bas âge), ou y jeter ses clés vite-fait
– quand on a un cartable assez lourd et toujours plein qui est donc en fait un grand sac à dos.

Mais ce n’est pas pratique quand ça te glisse de l’épaule alors que tu as déjà trois trucs sous le bras, et une fille au bout de chaque bras (dont une qui, au bout de ce bras, risque donc de se prendre le sac fuyant). Et puis, quand on a mal au dos, ce n’est pas top, c’est donc bien pratique de pouvoir le mettre sur le dos et de bien répartir le poids sur les deux épaules.
Bref, le mieux, cela aurait été un sac qui puisse faire les deux, en un clin d’œil. Grâce à Saki, j’ai découvert que cela existait (comme quoi je ne suis pas la seule à rêver de cela). J’ai donc bavé devant les magnifiques sacs en cuir russes d’Arina Rasputina, que j’ai observés sous toutes les coutures puis tenté sans scrupule, d’imiter (seulement pour le côté technique de la polyvalence du sac, sinon, rien à voir, bien sûr !).
Voici donc un sac à main sac à dos bien pratique, qui me sert quotidiennement, et est porté presque chaque jour sous ses deux formes.
Le fond est un cercle.
Les quatre côté sont des trapèzes, qui ont tous les quatre la même base en bas (soit, le quart du diamètre du fond).
Les grands côtés de la version besace (toile rayée) s’évasent vers le haut (j’ai un peu creusé le haut du trapèze), alors que les petits côtés (cuir marron) se rapprochent (presque jusqu’à former un triangle).
L’anse est doublée pour devenir deux bretelles, attachées en haut d’un petit côté et de part et d’autre, en bas, du petit côté opposé… Le dessus est constitué de deux bandes rectangulaires le long de la fermeture éclair, tout simplement.
Dans la doublure du sac, j’ai mis des poches uniquement dans les petits côtés, puisque les grands côtés sont amenés à être repliés lors du port en sac à dos.
Je peux envoyer mon patron si quelqu’un est intéressé, mais je pense pouvoir dire que mon sac mériterait encore des améliorations (la fermeture éclair, de récup, aurait pu être plus longue, ou les côtés davantage évasés pour pouvoir farfouiller dedans encore plus facilement, les bretelles pourraient être plus larges pour davantage de confort lorsque le sac est lourd…), ou que beaucoup trouveraient sûrement mon sac trop petit, même s’il me convient parfaitement, et résiste héroïquement depuis plus de 6 mois à un usage intensif et sans aucun ménagement…














































On nous avait prêté un Doomoo (quelque chose entre le pouf pour bébé et le transat) à la naissance d’Iris. Nous l’avons tout de suite adopté car c’est bien confortable et très pratique pour poser un nouveau-né, grâce aux billes qui sont à l’intérieur et permettent de prendre la forme voulue (exactement ce qu’il faut quand l’ostéo préconise de caler bébé de 3/4 !).
Mais investir pour la naissance de la petite dernière… à la vue du prix, ça ne valait pas le coup… Jusqu’à ce que je tombe sur

Modifications : insertion de fermetures éclair séparables afin de ne pouvoir laver que le dessus (et du coup le dessous de la housse est fait d’une seule pièce), ajout de liens à nouer pour faire tenir une arche d’éveil et il est plus rembourré que ce qui est préconisé. Dessus en tissu éponge (c’était l’été) doublé de batik, tour en tissus d’ameublement, intérieur en coton épais (draps anciens).
Bref, il fallait trouver des idées toute seule (moi qui attendait avec une certaine crainte le cap de l’école et des 3 ans fillette = princesse et redoutait donc devoir coudre une robe, cape ou autre chose très compliquée, que nenni…). J’ai donc fait selon les envies et besoins du moment de la demoiselle… Nous avions bien quelques menues choses à lui offrir sous la main (un puzzle, quelques gommettes et perles, ainsi que gants de jardinage, mais rien de fait maison). De toute évidence, il manquait une trousse digne de ce nom pouvant contenir tous les feutres et les crayons de couleur… une trousse à deux compartiments.
J’ai suivi

Recherche d’un patron, avant d’opter pour faire du sur-mesure, avec les conseils avisés de la grand-mère pour réfléchir sur le patron… et en fait… ce sera… un simple rectangle ! Le plus petit possible pour transporter un immense cahier 24 x 32 cm sur des petites épaules de 2 ans et demi sans que le cartable ne descende jusqu’aux genoux ou ne croche à chaque encadrement de porte ( il faudra tout de même faire un sacré parcourt chaque jour, et monter dans le gros bus avec…)
Cotonnades et chutes diverses, fond et rabat en toile à transat enduite, pour parer à l’humidité de notre climat et pour rigidifier le sac.
On se lance, Iris est ravie, maman aussi… On relit la liste de fournitures : 