Les couches lavables, c’était un choix évident pour nous… d’abord pour la santé de bébé et pour la planète, mais aussi par économie ou encore par flemme de sortir des kilos de sacs poubelle… les raisons ne manquent pas ! On ne reviendra pas sur les arguments pour ou contre, pour nous, il n’y a pas photo… surtout qu’avec la Nounou convaincue, c’est simple : le soir, on sort les couches du sac à langer, on rince si besoin, on met dans la machine avec notre linge, puis au sèche-linge (là c’est moins écolo, mais en Normandie, sans préau… une bonne partie de l’année, c’est pas mal utile… et puis c’est toujours bien plus écolo que les couches jetables !).
Avant la naissance d’Iris (cela fait 4 ans…), grâce aux personnes de la branche locale de l’Arbre à bébé, nous avons eu la chance de pouvoir emprunter des petites couches de diverses marques, formes, systèmes… Cela nous a permis de voir ce qui nous plaisait, ne fuyait pas, était simple à utiliser et à laver, n’irritait pas les fesses, sentait toujours la rose… Et finalement, entre la forme, la matière, le système de fermeture… on a eu envie de faire notre propre sauce. J’ai donc décidé de patronner et coudre nos propres couches.
Elles ont évolué et se sont améliorées au fil du temps et des observations, et je m’étais dit à l’époque que cela pourrait peut-être servir à d’autres personnes, car il n’y avait pas grand choix d’information ni de tutoriel sur le sujet (comme cela remonte déjà à 3 ou 4 ans, ce ne sera peut-être plus utile, mais les documents étant près depuis tout ce temps, il serait dommage de ne pas les proposer… sait-on jamais ?).
Oui, j’ai exhumé de vieux documents et de vieilles photos, car j’ai récemment complété le stock de couches… (il faut avouer qu’après 2 ans d’utilisation pour Iris et 18 mois pour Anouk, certaines culottes imperméables commençaient à montrer des signes de fatigue…).
Ce sont des couches en 2 parties : une couches absorbante (en velours et éponge de bambou pour la plupart) et une culotte imperméable (moins de fuites et plus de facilité d’entretien), qui ferment avec des pressions résines. Elles sont réglables en fonction de la croissance du bébé, mais il y a une petite taille (qui ne sert pas très longtemps), et une grande taille, qui a servi jusqu’à la propreté pour Iris (à vérifier pour Anouk, mais à 18 mois, elle a encore de la marge, et au besoin, on peut ajouter des pressions pour agrandir les couches).
J’avais rédigé des explications pour la fabrication pas à pas, que voici en PDF :
Coudre une couche absorbante_Pas a pas
Coudre une culotte de protection impermeable_pas a pas
Je peux envoyer les patrons par mail (dessinés à la main et scannés… artisanaux, à imprimer sans marge et assembler) sur demande, même si je sais bien qu’en 2015, il y a beaucoup de documentation sur le sujet !




On nous avait prêté un Doomoo (quelque chose entre le pouf pour bébé et le transat) à la naissance d’Iris. Nous l’avons tout de suite adopté car c’est bien confortable et très pratique pour poser un nouveau-né, grâce aux billes qui sont à l’intérieur et permettent de prendre la forme voulue (exactement ce qu’il faut quand l’ostéo préconise de caler bébé de 3/4 !).
Mais investir pour la naissance de la petite dernière… à la vue du prix, ça ne valait pas le coup… Jusqu’à ce que je tombe sur

Modifications : insertion de fermetures éclair séparables afin de ne pouvoir laver que le dessus (et du coup le dessous de la housse est fait d’une seule pièce), ajout de liens à nouer pour faire tenir une arche d’éveil et il est plus rembourré que ce qui est préconisé. Dessus en tissu éponge (c’était l’été) doublé de batik, tour en tissus d’ameublement, intérieur en coton épais (draps anciens).











