Le petit défi de se mettre à la gravure, après des débuts laborieux, m’a finalement bien plu. C’est une activité facile à mettre en place lorsque l’on a quelques minutes devant soi, à transporter (j’ai même fait l’essai au travail, risée des collègues mais test validé par les élèves qui ont eu envie d’essayer).
Le thème de décembre était la douceur, j’avais envie de plumes et de flocons… J’avais déjà un semblant de flocon depuis le printemps, mais je ne sentais pas capable d’en graver un vrai, très fin, avec de jolis détails, et surtout, en positif. J’ai donc opté pour les plumes et bidouillé entre décalquage et dessin pour obtenir 3 modèles différents.
Avec ces tampons, j’ai créé des cartes de noël (pas de photos) avec les citations « La douceur est invincible » et « La douceur est ce qu’il y a de plus fort au monde », un peu d’argenté et de couleurs pastels pour la douceur hivernale. Avec ces cartes sont parties quelques infusions maison (idée originale de Claire, qui m’en a envoyée), des étiquettes cadeaux (idée de Chloé cette fois, mais bien moins jolies que celles reçues…), et bien entendu, quelques sachets de graines du jardin (aromates, comme cela, jardin, balcon, ou pot de fleur en intérieur, peu importe, cela peut servir).
Pour ma part, j’ai reçu deux cartes magnifiques, pleines de douceur.
Et puis comme j’avais esquivé le thème qui me semblait difficile en juin, un petit tampon dont le motif est une partie d’un dessin trouvé dans le livre Impressions nature. Ce n’est pas un mandala, ce n’est pas assez fin et pas symétrique (cela devrait, sans mes erreurs de gravure), mais il me plaît tout de même, alors on dira que ça passe.
J’ai tenté de faire un tampon avec des lettres cursives (quelle difficulté !) pour remercier un élève adorable qui m’a offert un hôtel à insectes fabriqué par ses soins en atelier.
Le modeste tampon ne vaut pas l’échange et est très imparfait mais cela semble lui avoir fait plaisir.
Et pour finir l’année en beauté, le Père Noël m’a apporté (merci lutin Chloé pour les renseignements à Rémi et à mes parents !) gouges, gomme à graver et encreurs (je vais pouvoir laisser les leurs aux filles !). J’en ai profité pour graver deux ex-libris en remerciement pour mes parents (qui collectionnent les livres et aiment y mettre leur nom avant de les prêter), plus une quasi-copie de mon tampon « fait maison » de mars, qui plaisait à ma maman.
Noël en famille, c’est top ! La machine a bois paternelle a même eu la bonté, grâce à la patience de son propriétaire, de me fournir de superbes supports de bois coupés sur-mesure !
Avec tout ce bel équipement flambant neuf, je vais forcément rempiler pour le défi gravure 2017 !
Ce qui est « triste » pour Iris, c’est un vêtement tout uni, mais à pois ou à rayures, c’est joli (moins qu’avec magnifique dessin de princesse qui brille, bien entendu…). Nous avions acheté les tissus ensemble, elle m’a réclamé sa tunique à pois pendant des mois (« parce que tu comprends maman, à l’école, les robes, c’est moins pratique… »). Je pensais au moins mettre un empiècement contrastant (à chats) pour égayer un peu, mais mademoiselle ne voulait pas, et comme pour une fois, c’était à sa demande (j’ai négocié l’intérieur des poches, presque invisible…).
Mais la tunique était encore trop triste (on prend vite goût aux fioritures, semble-t-il), alors de jolis ruban offert par Julie (merci ! ce sont les « plus beaux de la boîte ») ont fini de lui offrir une toute nouvelle carrière de « tunique adorée ». (Et voilà par la même occasion une maman rassurée : ouf, il n’y a pas besoin d’être aussi sobre en maternelle qu’au collège !).
