Archives mensuelles : mars 2016

M comme…

Xh6pRnKVyEW13UiAKQVMHQDTc8A@250x175« M comme… » facile, pour moi, le thème du défi du mois de mars :

M comme moi, M comme Mélanie, M comme maman, M comme mars (oui, c’est Mon mois, celui où je vieillis)… bien entendu, il y a tout plein d’autres mots en M, mais en fait, j’avais juste envie que ce soit pour moi, cette fois, puisque j’avais offert tous mes premiers tampons gravés à Iris

Je cherchais à graver des tampons dont j’aurais l’usage. J’aurais pu graver un petit « Merci », ou encore ma signature (j’ai conservé l’idée de Chloé d’un ex-libris), mes initiales…
Bref, en réalité, ce qui n’a pas été facile, c’est de faire un choix…

Finalement, j’ai préféré M comme Maison…P1120535

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J’ai emprunté un encreur vert aux filles et testé au fur et à mesure… tellement dans le thème que j’avais gravé un M à la place du N !

… et M comme Machine à coudre (une évidence pour moi !) :

P1120543De quoi faire de petites étiquettes personnalisables lorsque l’on offre un pot de confiture maison, des biscuits faits maison… et surtout, des petites cousettes faites maison, que j’ai toujours plaisir à offrir (un bel événement aujourd’hui me dit que je vais pouvoir coudre une série de bavoirs !)

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Sweet boudoir batik dans les chutes d’une jupe…

Quel titre tarabiscoté… c’est en fait une bien longue histoire…

En 2010 (il me semble), pour un mariage, je me suis cousu une jupe longue, en lin bordeaux et  batik, toute simple (2 rectangles avec pinces, assemblés sur les côtés, et deux liens). Mais sa simplicité en fait une jupe multiple : elle est réversible et peut se nouer au choix devant ou au dos. Cette jupe n’a pas été portée depuis longtemps, il faudrait que je l’agrandisse…

Les couleurs réelles sont ocre et bordeaux.

Depuis, il me restait un morceau de ce joli batik. En 2014, j’y ai coupé les pièces pour coudre un bloomer volanté pour Iris, mises de côté à la naissance d’Anouk… et je ne lui ai jamais cousu.

Patron Sweet Boudoir, de Vanessa Pouzet (taille abaissée : une partie de l’originalité du patron a donc disparu).

Les pièces de tissu ont donc encore patienté. Cet automne, j’ai réalisé que si je ne cousais pas rapidement le bloomer pour qu’Anouk en profite, il serait trop petit pour elle également, je m’y suis mise et l’ai cousu (finalement bien rapidement).

Aussitôt cousu, aussitôt porté, et peu après, quelle chance, Anouk a justement reçu en cadeau pour noël un joli sweat bordeaux qui allait parfaitement avec son petit bloomer.

La voilà avec un short original et bien pratique (le batik c’est souple mais c’est aussi très solide pour crapahuter) qui servira encore au printemps et cet été, sans collants.

Finalement, rien ne se perd, et tout sert !
(enfin… un jour ou l’autre ! Quelle excuse pour stocker tout un tas de bazar « en attendant »)

Tunique noire… mais pas trop

Une petite couture noire, bien sobre… pourtant commandée par mon Iris (d’alors même pas 4 ans)… Moi qui espère continuer à lui coudre des choses colorées et fantaisistes encore un bon moment (je croyais qu’on passait à l’uniforme jean/noir/sobre au collège)…

Ce qui est « triste » pour Iris, c’est un vêtement tout uni, mais à pois ou à rayures, c’est joli (moins qu’avec magnifique dessin de princesse qui brille, bien entendu…). Nous avions acheté les tissus ensemble, elle m’a réclamé sa tunique à pois pendant des mois (« parce que tu comprends maman, à l’école, les robes, c’est moins pratique… »). Je pensais au moins mettre un empiècement contrastant (à chats) pour égayer un peu, mais mademoiselle ne voulait pas, et comme pour une fois, c’était à sa demande (j’ai négocié l’intérieur des poches, presque invisible…).

Je me suis exécutée, pensant qu’elle changerait d’avis en la voyant, mais non, j’ai même reçu un joli compliment dans cette question : « Maman, est-ce que tu crois que tu vas avoir le temps de la finir avant noël ? Parce que j’ai envie de la mettre pour noël, pour être toute jolie. » J’étais contente, et bien entendu, j’ai pris le temps de la finir à temps !

De toutes de couleurs dans le reste de la tenue histoire de compenser…

Robe I du livre japonais Mademoiselle, déjà cousue il y a 2 ans, taille 110, raccourcie en tunique.

Mais après quelques lavages et quelques journées à l’école, j’ai bien vu que la tunique plaisait moins… (en fait, non, je la mettrai demain…). Mais à l’arrivée de ma rolls-royce de machine à coudre flambant neuve avec plein de points fantaisie (oui, j’ai bien craqué là…), on a décidé de l’agrémenter : « Oh oui ! Des flocons, et puis des cœurs aussi !« .

Mais la tunique était encore trop triste (on prend vite goût aux fioritures, semble-t-il), alors de jolis ruban offert par Julie (merci ! ce sont les « plus beaux de la boîte ») ont fini de lui offrir une toute nouvelle carrière de « tunique adorée ». (Et voilà par la même occasion une maman rassurée : ouf, il n’y a pas besoin d’être aussi sobre en maternelle qu’au collège !).

Le manteau aux multiples vies

Il ne s’agit pas de réincarnation, mais juste de recyclage, voire même, pour être réaliste, de simple rafraîchissement (ou customisation).

Il y a quelques années, on nous a donné un manteau ancien, en lainage bleu marine, qui avait déjà vécu plusieurs vies. Il avait déjà été transformé, le boutonnage remplacé par de grosses pressions, pour décaler sa fermeture et le réduire d’une taille (c’était un « manteau de garçon », ce vieux manteau, mais pour nous, peu importe)… Le bout des manches étaient un peu élimés, le reste en parfait état.

J’ai donc coupé les manches et leur doublure et les ai recousues à la main, enlevé les boutons en plastique de récup’ (dépareillés et rayés) qui restaient. J’ai ajouté quelques boutons recouverts et un peu de biais bleu ciel à pois. Le manteau a été porté 2 hivers par Iris, qui avait une écharpe assortie. Les fleurs avaient été crochetées et offertes par sa mamie.

un peu froissé… après un lavage à grande eau…

Le bleu ciel n’était pas une excellente idée pour durer dans le temps (le lainage du manteau semble inusable), donc lorsque le manteau a été à la bonne taille pour Anouk, j’ai eu envie d’enlever les boutons et biais passés au soleil et de les remplacer. J’ai commencé avec du croquets et des petits boutons de nacre fuchsia et c’est l’autre mamie lui a pris le relais pour ajouter des biais aux poches, sur la martingale, et le croquet tout le long du col.

Le manteau a donc encore de beaux jours devant lui, il tient bien chaud à Anouk pour cet hiver, et ensuite, comme nous ne jetons (presque) rien, il servira encore à bien d’autres enfants, c’est certain.

Ce sentiment d’avoir modestement contribué à allonger sa petite vie me plaît bien !