Les filles ont longtemps eu une cabane en carton… qui a tout de même fini par succomber. Comme chez nous c’est grand, nous avions la place d’en faire une nouvelle, et puisqu’elles n’avaient pas non plus de cabane dans le jardin (et le vent de permet pas de construction fixe légère)…
L’idée du tipi (vue de nombreuses fois, et revue dans le livre « Petits riens pour chambres d’enfants ») paraissait donc la solution idéale : une cabane nomade, qui pourrait servir aussi bien dedans que dehors. Surtout que nous sommes chanceux, il nous suffit de demander à Papy Benoît pour avoir autant de bambous que nous voulons (ceux-ci directement coupés et percés à la bonne longueur !).
L’idée était donc trouvée depuis fort longtemps, mais il a fallu attendre que je récupère assez pour m’attaquer à de la couture grand format, et ensuite, que j’ai une machine à coudre… Le tipi a donc été terminé l’an dernier, aux vacances de février (oui, le blog est tout à fait à jour !).
Pour rentrer dans mon coupon de tissu d’ameublement et éviter deux grandes chutes de tissu triangulaires, j’ai décidé de couper le pan du devant en deux parties, avec une couture au milieu (super idée, si je n’avais pas oublié un détail… d’où une pièce dans le tissu de doublure…).
Une bande sombre a été prévue dans le bas pour agrandir le tipi et également éviter qu’il ne soit trop salissant, car le tissu blanc, dans le jardin, ce n’était pas forcément adapté.
Mais le tipi, aussitôt adopté et très vite utilisé, nous a vite montré ses limites : j’avais tellement attendu pour le coudre qu’il était un peu trop étroit, et surtout, la porte était devenue trop basse.
Et du coup, pour emmener tout le matériel nécessaire dedans (coussins, tapis, couvertures, doudous, poupées… la liste est assez longue…), ce n’était pas si pratique…
J’ai donc de nouveau attendu d’avoir la forme (et le courage !), pour tout simplement démonter les deux « gouttières » à l’avant et les remplacer par des liens à nouer (les bambous étant irréguliers, ils demandaient une grande largeur de tissu pour s’y glisser), et agrandir la porte.
Depuis cette amélioration, le tipi est encore plus utilisé, il est beaucoup plus stable (avant, il était trop étroit, et il fallait souvent le remettre au carré, avec le nombre d’allers-retours qu’il subissait.
Maintenant, il tient très bien seul, sert de lieu douillet, et n’est plié généralement que le temps de faire un peu de ménage et d’être de nouveau réclamé.