Sweet boudoir batik dans les chutes d’une jupe…

Quel titre tarabiscoté… c’est en fait une bien longue histoire…

En 2010 (il me semble), pour un mariage, je me suis cousu une jupe longue, en lin bordeaux et  batik, toute simple (2 rectangles avec pinces, assemblés sur les côtés, et deux liens). Mais sa simplicité en fait une jupe multiple : elle est réversible et peut se nouer au choix devant ou au dos. Cette jupe n’a pas été portée depuis longtemps, il faudrait que je l’agrandisse…

Les couleurs réelles sont ocre et bordeaux.

Depuis, il me restait un morceau de ce joli batik. En 2014, j’y ai coupé les pièces pour coudre un bloomer volanté pour Iris, mises de côté à la naissance d’Anouk… et je ne lui ai jamais cousu.

Patron Sweet Boudoir, de Vanessa Pouzet (taille abaissée : une partie de l’originalité du patron a donc disparu).

Les pièces de tissu ont donc encore patienté. Cet automne, j’ai réalisé que si je ne cousais pas rapidement le bloomer pour qu’Anouk en profite, il serait trop petit pour elle également, je m’y suis mise et l’ai cousu (finalement bien rapidement).

Aussitôt cousu, aussitôt porté, et peu après, quelle chance, Anouk a justement reçu en cadeau pour noël un joli sweat bordeaux qui allait parfaitement avec son petit bloomer.

La voilà avec un short original et bien pratique (le batik c’est souple mais c’est aussi très solide pour crapahuter) qui servira encore au printemps et cet été, sans collants.

Finalement, rien ne se perd, et tout sert !
(enfin… un jour ou l’autre ! Quelle excuse pour stocker tout un tas de bazar « en attendant »)

Tunique noire… mais pas trop

Une petite couture noire, bien sobre… pourtant commandée par mon Iris (d’alors même pas 4 ans)… Moi qui espère continuer à lui coudre des choses colorées et fantaisistes encore un bon moment (je croyais qu’on passait à l’uniforme jean/noir/sobre au collège)…

Ce qui est « triste » pour Iris, c’est un vêtement tout uni, mais à pois ou à rayures, c’est joli (moins qu’avec magnifique dessin de princesse qui brille, bien entendu…). Nous avions acheté les tissus ensemble, elle m’a réclamé sa tunique à pois pendant des mois (« parce que tu comprends maman, à l’école, les robes, c’est moins pratique… »). Je pensais au moins mettre un empiècement contrastant (à chats) pour égayer un peu, mais mademoiselle ne voulait pas, et comme pour une fois, c’était à sa demande (j’ai négocié l’intérieur des poches, presque invisible…).

Je me suis exécutée, pensant qu’elle changerait d’avis en la voyant, mais non, j’ai même reçu un joli compliment dans cette question : « Maman, est-ce que tu crois que tu vas avoir le temps de la finir avant noël ? Parce que j’ai envie de la mettre pour noël, pour être toute jolie. » J’étais contente, et bien entendu, j’ai pris le temps de la finir à temps !

De toutes de couleurs dans le reste de la tenue histoire de compenser…

Robe I du livre japonais Mademoiselle, déjà cousue il y a 2 ans, taille 110, raccourcie en tunique.

Mais après quelques lavages et quelques journées à l’école, j’ai bien vu que la tunique plaisait moins… (en fait, non, je la mettrai demain…). Mais à l’arrivée de ma rolls-royce de machine à coudre flambant neuve avec plein de points fantaisie (oui, j’ai bien craqué là…), on a décidé de l’agrémenter : « Oh oui ! Des flocons, et puis des cœurs aussi !« .

Mais la tunique était encore trop triste (on prend vite goût aux fioritures, semble-t-il), alors de jolis ruban offert par Julie (merci ! ce sont les « plus beaux de la boîte ») ont fini de lui offrir une toute nouvelle carrière de « tunique adorée ». (Et voilà par la même occasion une maman rassurée : ouf, il n’y a pas besoin d’être aussi sobre en maternelle qu’au collège !).

Le manteau aux multiples vies

Il ne s’agit pas de réincarnation, mais juste de recyclage, voire même, pour être réaliste, de simple rafraîchissement (ou customisation).

Il y a quelques années, on nous a donné un manteau ancien, en lainage bleu marine, qui avait déjà vécu plusieurs vies. Il avait déjà été transformé, le boutonnage remplacé par de grosses pressions, pour décaler sa fermeture et le réduire d’une taille (c’était un « manteau de garçon », ce vieux manteau, mais pour nous, peu importe)… Le bout des manches étaient un peu élimés, le reste en parfait état.

J’ai donc coupé les manches et leur doublure et les ai recousues à la main, enlevé les boutons en plastique de récup’ (dépareillés et rayés) qui restaient. J’ai ajouté quelques boutons recouverts et un peu de biais bleu ciel à pois. Le manteau a été porté 2 hivers par Iris, qui avait une écharpe assortie. Les fleurs avaient été crochetées et offertes par sa mamie.

un peu froissé… après un lavage à grande eau…

Le bleu ciel n’était pas une excellente idée pour durer dans le temps (le lainage du manteau semble inusable), donc lorsque le manteau a été à la bonne taille pour Anouk, j’ai eu envie d’enlever les boutons et biais passés au soleil et de les remplacer. J’ai commencé avec du croquets et des petits boutons de nacre fuchsia et c’est l’autre mamie lui a pris le relais pour ajouter des biais aux poches, sur la martingale, et le croquet tout le long du col.

Le manteau a donc encore de beaux jours devant lui, il tient bien chaud à Anouk pour cet hiver, et ensuite, comme nous ne jetons (presque) rien, il servira encore à bien d’autres enfants, c’est certain.

Ce sentiment d’avoir modestement contribué à allonger sa petite vie me plaît bien !

Débuter la saponification à froid

Tout d’abord, il peut être intéressant de suivre un stage auprès d’un professionnel et/ou de lire un bon bouquin pour commencer en toute confiance, ensuite, il faut un minimum de matériel (la plupart déjà présent dans notre cuisine) et quelques matières premières.

Matériel :

- tablier, gants de vaisselle, éventuellement lunettes de protection, voire masque
(pour compléter la sécurité : porter des chaussures fermées et manches longues, travailler dans un local aéré ou ventilé (hotte ou fenêtre), avec point d’eau)

- une balance précise (au gramme près), un thermomètre type confiture (qui monte à haute température), un moule à savon (les vrais sont en bois, démontables pour le démoulage, mais on peut recycler une brique de lait vide ou un emballage de biscuits ronds type Pringle* que l’on découpe) et un vieille couverture ou serviette (pour maintenir au chaud)

- de quoi faire un bain Marie (casserole, récipient en verre), un autre récipient pour préparer la lessive de soude, un fouet, une spatule type Maryse, un mixeur plongeant, une cuillère (pour prélever les beurres ou mesurer les huiles essentielles)

Ingrédients :

- soude caustique pure (en micro-billes, à acheter dans les magasins de bricolages)

- eau (distillée si possible)

- huile(s)  : au minimum, de l’huile d’olive,  pour un savon type savon d’Alep,
et pour d’autres recettes, selon les envies… plusieurs huiles (huile de coco pour la mousse) prises dans la cuisine (tournesol, colza, noix…) ou moins communes (mais que l’on trouve facilement en magasin bio (huile de ricin, d’amande douce, beurre de karité, de palme… selon les envies, goût et convictions écolo)

- éventuellement, pour le plaisir : huiles essentielles pour parfumer (et pour leurs propriétés), colorants naturels (argiles, oxydes…), textures (fleurs séchées, graines…) ou plantes séchées pour réaliser des hydrolats ou infusions

Laurier sauce

A noter :

- soude caustique : ne pas confondre avec des cristaux de soude, du bicarbonate ou une lessive de soude déjà prête. A manipuler avec précaution (stocker hors de porté des enfants, à l’abri de l’humidité et de sources de chaleur), elle ne doit pas être au contact de récipients ou ustensiles en aluminium.

- l’ensemble peut être très salissant (très gras), il peut être utile de protéger avec une vieille toile cirée

- de préférence, tous les ustensiles et récipient au contact direct de la soude ou pâte à savon seront à réserver à cet usage (ce qui a permis de peser ou faire chauffer les huiles uniquement, pas besoin, car toutes les huiles sont alimentaires), pour éviter tout risque

La prochaine fois : illustration détaillée de la réalisation d’un savon maison en saponification à froid.

Graver des tampons dans de la gomme…

… quelle bonne idée ! C’est Lathelize qui m’a fait découvrir cela, et par elle, j’ai trouvé d’autres inspirations tout aussi magiques dans la petite roulotte de Chloé (qui m’a fait la grande joie de me graver deux super tampons pour le boulot que mes jeunes élèves adorent), ainsi que quelques explications détaillées pour se lancer.

J’ai donc emprunté le cutter qui trainait et sacrifié une gomme d’écolier pour essayer… J’ai dessiné quelques cœurs en pensant à mon « petit cœur », c’est à dire ma grande fan de tampons (et de cœurs, d’étoiles et petits motifs en tout genre), puis j’ai décalqué, reporté et creusé.

Le résultat est très basique mais j’ai trouvé cela chouette à faire, alors j’ai décidé de me lancer et de suivre le petit défi de Chloé et Lathelize pour les idées et surtout la motivation à continuer.

Xh6pRnKVyEW13UiAKQVMHQDTc8A@250x175Je suis donc allée acheter un cutter fin et une gouge, lors d’un voyage à Caen (pour une animation pédagogique si passionnante que j’ai trouvé le temps d’essayer ma gouge en gravant le prénom de ma grande !). Pour la gomme à graver, j’ai eu bien plus de mal à la trouver. J’ai tenté dans un petit morceau de lino, mais soit je n’ai pas les bons outils, soit je n’ai pas la technique…

Juste avant qu’Iris ne souffle ses bougies, Rémi m’a taillé les petits morceaux de bois dans des tasseaux.

Dans un magazine qui trainait, Iris a repéré les tampons gravés « j’en ai pas moi, de tampon cœur ». Ayant eu confirmation que cela devrait lui plaire, j’ai complété avec son prénom en négatif, un papillon et un oiseau, afin de faire lui un petit paquet pour ses 4 ans.

Elle les aime, mais elle préfère ceux du commerce que ses grands-parents lui ont offert pour la même occasion (très colorés, nets et précis, faciles à manipuler… bien plus attractifs !). Le côté artisanal et imparfait (même « fait avec amour ») n’est pas une valeur sûre de ma miss de 4 ans. Dommage, celui que j’avais tenté de faire dans le lino aurait eu du succès je crois (un célèbre petit chat japonais avec un nœud sur la tête…), mais c’est parfait car du coup, j’ai déjà des idées pour les prochaines gommes que je croiserai !

L’habit de lumière

Un grand titre pour une toute petite couture bien modeste…

Peu avant noël, nous avions assisté à un concert, et la chanteuse (« celle qui a un habit de lumière, maman ») avait un haut qui brillait, et qui a fait l’admiration d’Iris (tout bientôt 4 ans et donc légèrement princesse de son état, encore que, comparé aux copines, c’est très raisonnable !).

dos haut HLWOr ma voisine m’avait donné un pantalon tout argenté, très grand et quasi neuf, à recycler.

J’ai donc fait un petit haut qui brille à glisser sous le sapin. Iris n’avait jamais vu ce tissu, resté dans un sac à recycler, donc c’était parfait pour qu’elle puisse imaginer si elle voulait qu’il avait été cousu par le père noël (en personne !). Car, bien entendu, elle connaît par cœur le contenu de mon armoire dans lesquels sont rangés les tissus (et le bac à chutes, qui est également un terrain de jeu inestimable).

Patron de la robe Mistinguette (gratuit), par Her Little World, longueur raccourcie, taille 4 ans (j’aurai dû prévoir 5 ans, bien entendu…je pense qu’Anouk risque fort d’en hériter prochainement). Empiècement du haut en coton, bas directement piqué sur le bas du pantalon (même pas d’ourlet à faire !)

Le gilet rayé étoilé

Un petit gilet sans prétention, fin, pratique… Comme la principale intéressée a choisi le tissu et les pressions étoilées, il lui plaît bien (c’est normal, puisqu’il est bleu !), et il a été porté régulièrement à l’automne (et le sera certainement au printemps). Son seul inconvénient est que les pressions en résine le rendent un peu plus dur à ouvrir et fermer…

Patron japonais. Il s’agit du gilet S du livre Basiques pour petites filles, avec les manches longues (elles-même légèrement rallongées) du manteau L, en taille 110 cm pour ma grande  « c’est bientôt mes 4 ans là ? ».

Le gilet est plutôt réussi de l’extérieur (même les raccords de rayures sur les côtés sont à peu près bons, ce qui ne me ressemble pas…

Mais les finitions proposées dans le patron pour l’intérieur du gilet ne sont pas top, et comme je n’avais pas anticipé (manque d’expérience), et bien mes finitions ne sont pas top du tout, car j’ai suivi le montage proposé. Tant pis, on ne regarde pas dedans !

saponification à froid

Il y a 2 ans, j’avais commandé deux livres au Père Noël, et le premier sur ma liste était celui-ci :

Je voulais me lancer dans la saponification à froid, pour éviter les dizaines de produits issus de la chimie et de la pétrochimie dans notre salle de bain, mais aussi parce qu’Iris avait la peau très sensible, que j’étais enceinte (j’imaginais déjà le futur petit bébé ayant une peau tout aussi fragile…) Et aussi, parce que l’idée de jouer au petit chimiste dans ma cuisine, me plaisait bien, surtout avec de bons produits sains et naturels.

Je n’avais pas dû être sage car cette année là, le père noël m’avait oubliée, mais du coup je lui ai lancé quelques rappels (fêtes, anniversaire, passage en librairie, toute occasion était bonne…), et j’ai reçu mon livre, peu après la naissance d’Anouk. Ravie, je l’ai étudié sous toutes les coutures, mais n’ai pas osé me lancer tout de suite… Tout d’abord il fallait un peu de matériel et quelques matériaux, et puis j’avoue que j’avais quelques craintes (il faut dire qu’on y parle d’évacuer les enfants et animaux de la maison, d’aérer en grand, de porter manches longues, gants, lunettes, voire masque de protection… on explique aussi quoi faire en cas de brûlure chimique, et on précise surtout bien qu’il faut tout peser au gramme près pour ne pas que le savon soit caustique, et ne pas se tromper dans l’ordre ni louper les étapes…). Il me fallait donc quelques heures sereines devant moi, un cerveau pas trop fatigué (en bref, des choses inimaginables lorsque l’on a un nourrisson (allaité) sur les bras en permanence…). Tout ceci sans avoir besoin d’évoquer mes surnoms de Gaston Lagaffe, Pierre Richard, « manos de mantequilla »…

Finalement, le père noël, totalement hors saison, s’est plus que rattrapé car, comprenant que j’hésitais toujours, il m’a également offert un stage de 3 heures chez notre savonnière préférée, ainsi j’ai pu y poser toutes mes questions, observer, faire mon premier savon, passer un moment très sympa, recevoir de nombreux conseils, découvrir l’art du sur-graissage et quelques autres secrets, dont la recette du savon d’Aurélie.

Depuis ? On n’achète plus de gel douche, plus de shampooing pour bébé non plus, on a refourgué des savons à presque toute la famille, et j’ai même osé en envoyer quelques uns par la poste aux copines, toute fière de mes bêtes petites savonnettes. Mais si certains trouvent cela désuets, d’autres aiment et on m’a même demandé comment démarrer, et comment faire, alors, si cela vous intéresse, je vous prépare quelques articles complets sur la question…

Toile d’Arum en wax

Quel drôle de titre pour un non initié ! Mais ma première idée était waxArum… pas mieux !

Je suis attirée depuis toujours par les tissus en wax, mais je n’en avais jamais cousu (je pense que cela remonte aux boubous colorés des quartiers métissés de mon enfance), alors après un retour aux sources (mon Emmaüs préféré, près de chez mes parents), j’ai rapporté deux pagnes dont le tissu est usé par endroits, mais pas partout, heureusement !

Waxarum dvtJ’ai donc décidé de tester mon premier patron D&D dedans, pour vérifier la taille et le tombé, avant de me coudre une robe, mais tout en gardant en tête la possibilité de porter ce premier jet (je ne fais pas de toile, je ne suis pas assez bonne couturière, et cela me poserait un problème de jeter à la poubelle, sauf quelques rares essais dans des tissus déjà destinés aux bennes Le relais).

Voilà comment je me suis retrouvée avec un joli haut Arum en wax (vu de devant) et une grossière erreur de débutante (vu de dos). Le wax a en effet la particularité d’être utilisable sur ses deux faces, je n’ai donc pas fait attention en assemblant les côtés dos, que j’ai inversé. Bien entendu, je n’y ai prêté attention qu’au moment où je piquais le biais d’encolure et que tout était déjà surfilé…

J’ai donc décidé (par flemme et parce que je n’avais une machine que pour quelques jours) de le laisser ainsi, car c’est à cela que servent les brouillons, et cela ne m’empêchera pas de le porter (de toutes façons les collègues n’auront pas besoin de regarder le dos pour me demander en quoi je suis déguisée, vue les couleurs joyeuses de ce tissu dont il m’en reste encore un bon morceau…).

Couture rapide et simple (encore plus sans la poche), grâce à ses manches chauve-souris (moins pratique à porter sous un pull ajusté mais sera portée davantage à la belle saison de toutes façons) car il y a 4 pièces de tissus en tout. Taillée en 40 (longueur 46, manches raccourcies) malgré le tableau des mesures qui préconisait une taille 42, et il me reste encore de la marge pour l’enfilage.

Le test a donc été validé (la coupe est plutôt sympa grâce aux découpes du dos), et qui a donc été aussitôt suivi d’une robe (à suivre…).

Exceptionnellement, j’avais un photographe, alors vous avez le droit à son ombre !

La panoplie de rentrée

Bonne résolution pour cette année : faire vivre ce blog, car publier mes modestes créations me fait plaisir… je prends le temps de faire quelques photos, je garde des souvenirs de choses réalisées, même minimes, ensuite cela me permet de retrouver les infos et liens oubliés, comme un petit carnet de notes (que je n’égare pas!), et surtout, cela me permet d’échanger, de recevoir des avis, conseils et critiques, et de découvrir d’autres univers pour m’inspirer à mon tour…

(alors, commençons par la panoplie de la rentrée… de septembre 2015 ! bien sûr… mais comme on avait fait les photos… yapluka !)

Qui dit nouvelle école, dit nouvelle liste de fourniture. Le petit cartable pouvait encore rendre service et on avait une paire de chaussons sous la main, donc on a pu se concentrer sur la blouse de peinture.

Mamie avait justement exhumé une superbe blouse ancienne bien trop grande mais aux manches courtes (ce qui est embêtant pour faire de la peinture). Cela a donc été très rapide : couper la martingale trop longue et trop basse, couper les bracelets de manche et les remplacer par des manches élastiquées? Du coup, on a même eu le temps de la décorer aux goûts de la miss (c’est à dire « de toutes les couleurs, donc pour que mon Iris porte bien son prénom, j’ai forcément proposé un arc-en-ciel !).

La blouse est presque trop jolie pour être tâchée de peinture (c’est peut-être ce que se dit la maîtresse car la blouse n’a a priori jamais été sortie, c’est dommage, mais comme elle est très grande, on lui trouvera bien d’autres usages). L’ampleur au niveau des manches et du dos ne semblent pas gêner Iris.

Mamie avait aussi cousu spécialement une magnifique taie d’oreiller, avec des appliqués super chouettes cousus à la main, et la couverture-doudou de toujours a elle aussi eu le droit de se refaire une beauté.

Et faire la sieste à l’école, même avec son doudou, c’est bien plus facile avec tout plein douce chaleur cousue avec amour…